La compagnie La Controverse présente du 24 au 26 avril au Théâtre du Pont Neuf la pièce "Un Seul été" d'après l'oeuvre "L'été 80" de Marguerite Duras.
En résidence de finalisation depuis le 7 avril dernier, la compagnie La Controverse présentera son spectacle "Un Seul été" au Théâtre du Pont Neuf de Toulouse cette fin de semaine. Une pièce issue de l'oeuvre "L'été 80" de Marguerite Duras mise en scène par Jérémie Schieder avec Marie Charlotte Biais et Jeanne Videau. Un bord de scène après la représentation est organisé vendredi 25 avril à 20h30. L'occasion de recontrer la troupe et discuter autour de cette création.
L’Été 80 est un recueil de dix chroniques, écrites par Duras pour le journal Libération, et publiées à raison d’un texte par semaine. Le texte recouvre la période des vacances d’été dans son entier – dix semaines écrites au jour le jour.
La mise en scène cherchera à retrouver la folie inhérente au projet d’écriture de Duras, cette folie de l’invention d’un monde par l’écriture. Cette histoire d’amour entre une jeune fille et un petit garçon nous sera racontée, par une seule comédienne. Un musicien et une chanteuse créeront l’univers sonore qui nous plongera dans la matrice même de cette histoire, tandis que des images projetées nous emmèneront dans la folie de la mer, propre au texte. Comment, par une réduction du monde, en concentrant son attention sur les plus infimes détails autour de soi, parvient-on à atteindre l’univers tout entier, comme s’il se trouvait replié sur lui-même…
Synopsis :Une femme est seule, dans une chambre d’hôtel des Roches Noires de Trouville. C’est là qu’elle a décidé de passer l’été. Depuis la chambre, elle regarde par la fenêtre. Elle voit le monde se dérouler devant elle. La vie des vacances au bord de la mer. Elle voit en particulier un enfant, un petit garçon. " Six ans sans doute ". Cet enfant n’est pas comme les autres. Il ne participe pas aux jeux des autres, son regard est bien trop sérieux pour son âge. Et déjà plein d’une tristesse infinie, une tristesse de vieillard. La femme observe longuement cet enfant. Elle écrit. Elle rend compte, jour après jour, de ce petit garçon à la marge, isolé, incompréhensible.L’autre personnage, c’est la jeune fille. C’est une monitrice de la colonie de vacances où vit l’enfant. Elle doit avoir dix-huit ans, peut-être vingt. Elle remarque l’enfant, elle aussi, comme Duras, elle le regarde. Elle semble fascinée par l’enfant. Cette jeune fille en tombe amoureuse…Amoureuse folle.
Une Seul été
Jeudi 24 avril à 19h30
Vendredi 25 et Samedi 26 avril à 20h30 au Théâtre du Pont Neuf à Toulouse