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Les différentes salles de concerts de Toulouse proposent en ce mois de mars de nombreux évènements, et ce que l'on peut dire, c'est qu'il y en a pour tous les goûts. De la pop colorée de Julien Doré au rock des Têtes Raides en passant par le reggae de Clinton Fearon, chacun y trouvera son compte.
Fall Out Boy et The Pretty Reckless au Phare de Tournefeuille, dimanche 2 mars
Après deux albums peu remarqués, le groupe émerge avec un troisième opus, "From under the Cork Tree", sorti en 2005. Fall Out Boy fait alors son entrée dans les médias et reçoit diverses récompenses aux MTV Music Awards. Une fois la voix du succès trouvée, les quatre garçons, persistent dans le style décalé, et sortent en Février 2007, "Infinity on High", accompagné du single énergique "This Ain't a scene, It's an Arm Race", qui entre d'emblée dans les Charts américains, et arrive bruyamment en France !
Julien Doré à la Halle aux Grains, mardi 18 mars à 20 heures
Alors que ce concert affiche déjà complet, Julien Doré a annoncé une nouvelle date à Toulouse le 19 juin prochain au Bikini.
Têtes Raides au Bikini, jeudi 20 mars à 20 heures
Après avoir mis en musique différents auteurs de poésie dans le projet «CORPS DE MOTS» qui va continuer son voyage, TÊTES RAIDES reprend la route avec une nouvelle énergie plus électrique. Un nouveau souffle puisé dans les profondeurs du son et du sens.
«Il y a parmi les horizons des rivières qui se noient des abîmes ou l’on glisse dans de sombres délices.»
Griefjoy et Mehari au Saint des seins, vendredi 21 mars à 20 heures
Griefjoy, c’est du rock expérimental et classique, énergique et apaisé, urbain et terriblement humain. Une voix qui ose les grands écarts et la voltige sans filet. Un groupe à la musique ambitieuse comme M83, cérébrale comme Radiohead, efficace comme Metronomy, curieuse comme PVT, solaire comme Caribou. Un groupe qui affiche de grandes prétentions sans tomber dans la prétention. Familier par ses influences et pourtant inconnu et surprenant : tel est le monde de Griefjoy.
Thomas B à la Dynamo, mercredi 26 mars à 21 heures
Thomas Boulard est le compositeur principal des morceaux du groupe Luke. Après avoir œuvré au lancement de la micro-structure Pop Earth en compagnie de son compère bordelaisGuillaume Fédou, après avoir côtoyé de jeunes artistes comme Arnaud Fleurent-Didier et Maxime Cannesson, Thomas Boulard se lance à son tour dans la composition. Il se retrouve en couverture du magazine « pop moderne » Magic en compagnie de Dominique A et Christophe Miossec. L'album de Luke La Tête en arrière obtient un certain succès. La suite est plus dure. En 2012, il signe des titres pour Alizée.
Concorde au Connexion-Live, mercredi 26 mars à 20 heures
De leur période initiatique subsistent des mélodies joliment ciselées aux influences multiples, allant des sixties à Gainsbourg, en passant par Talking Heads et Joy Division. Cette pop-rock intimiste, plutôt réservée, inclinant à la mélancolie, feint alors de s’affranchir de sa vraie nature par les accords denses des synthétiseurs analogiques et les effets noisy des guitares, propres à Kraftwerk et au Warm Jets de Brian Eno.
Kaas chante Piaf au Casino Barrière de Toulouse, mardi 25 mars à 20h30
Vingt et un titres de la grande Piaf arrangés par Abel Korzienowski le nouveau wonder boy de la musique de film hollywoodienne depuis sa nomination aux Golden Globe pour A single Man. Ce spectacle qui célèbre les cinquante ans de la disparition de Piaf a été joué sur les plus grandes scènes du monde entier : Royal Albert Hall de Londres, Carnegie Hall à New York, Olympia de Paris , Operett Theatre à Moscou, … Dans une mise en scène inédite, ce show unique se veut avant tout contemporain et urbain. Des images inédites de Piaf, jamais montrées, incroyables, sont le clou de cet événement extraordinaire. Kaas Chante Piaf s'annonce comme l'évènement musical majeur de la saison.
Indochine au Zénith de Toulouse, mardi 25 mars à 20 heures
Alors que le Black City Tour a repris la route le 11 octobre dernier pour une trentaine de dates à travers la Francemais aussi en Belgique et Suisse, le groupe Indochine a annoncé dans la foulée la mise en place d'une seconde date au Stade de France le 28 juin 2014, soit le lendemain de la première date.
Yodelice et Benjof au Bikini, le 27 mars à 20 heures
On l’avait connu en hobo rêveur qui portait la Californie et l’Andalousie dans sa guitare, qui secouait la poussière des chemins de son chapeau avant de faire entendre un folk aéré et limpide. Mais sur le troisième album de Yodelice souffle l’air chaud de l’été newyorkais, des effluves de bitume et la féroce énergie de la cité majuscule : Yodelice est en ville. Il lève un rideau de fer déglingué pour se glisser dans un local aux murs de béton nu, brancher sa guitare et jouer rock.
Clinton Fearon et Boogie Brown Band au Connexion-Live, lundi 31 mars à 20 heures
Avec le retour de Nile Rodgers, le Grammy Award des Isley Brothers, le succés internatonal du biopic sur Sixto Rodriguez, les albums récents de Bobby Womack ou de Larry Graham, la planète musique n’en finit pas de célébrer les légendes vivantes de la soul américaine des années 70. On ne peut que s’en réjouir, mais en même temps, on ne peut que déplorer que les vétérans jamaïquains de la même époque ne connaissent pas le même regain de popularité. Certains d’entre-eux perpétuent pourtant avec panache la tradition du reggae authentique. Clinton Fearon a conservé la même ferveur intacte depuis quarante ans : ses mélodies acoustiques, toujours enregistrées en analogue sur ce nouvel album, exalent le parfum unique du meilleur roots de Kingston.
