Nick Waterhouse s'installe au Connexion Live de Toulouse ce jeudi soir.
Costume deux pièces, petite mèche sur coupe bien dégagée, lunettes Buddy Holly et guitare demi- caisse – Gibson Antique Vintage Sunburst – calée juste en dessous de la poitrine, Nick Waterhouse ressemble à un musicien échappé d’un épisode de « Mad Men ».
Il aurait vu la Vierge en entendant Van Morrison, alors leader de Them, chanter Baby Please Don’t Go. Depuis, Nick Waterhouse n’a cessé de regarder dans le rétro pour livrer l’une des plus exci- tantes et rutilantes versions du rhythm’n’blues contemporain. Avec ses deux albums sous le coude, Nick Waterhouse jongle brillamment avec ses multiples influences soul et rock en provenance directe des années 50 et 60.
De Ray Charles à Muddy Waters en passant par Ike Turner, le binoclard échappé d’American Graffiti ressuscite un certain âge d’or des grandes cités musicales que furent Detroit, Memphis et La Nou- velle-Orléans. Et si le son, la production et la voix sont bien là, ce sont surtout ses compositions qui raflent la mise pour en faire une des voix majeures de la soul actuelle.
Comme ses aînés des Cramps le faisaient du côté de Los Angeles, il a fréquenté tous les vide-gre- niers de la côte Ouest et traqué les 45 tours les plus obscurs pour leur faire rendre gorge et tatouer leur style sur ses compositions.
Dense, festif et parfaitement ciselé, son nouvel album à pochette solaire est un pur régal, pour peu qu’on ait envie de se propulser dans le monde surexcité, plein de réverbérations, de breaks abrupts et de piano saturé, qu’habitaient le jeune Johnny « Guitar » Watson ou les M.G.’s de Booker T. Le retour vers le futur est garanti !!!!!
Nick Waterhouse à Toulouse
Jeudi 4 septembre à 20h au Connexion Live