Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Melody, une dame, une petite fille. Si on me demande je cris. Je suis amoureuse de la vie.
Parlez-nous de votre dernier album ?
Il évoque la liberté, l’idée de faire de la musique sans peur. Il y a une collaboration avec un brésilien (Heitor Pereira) qui rappelle le voyage. On trouve aussi bien du Jazz que du Bossa-Nova. J’ai choisi d’explorer la musique, avec des mouvements vocaux, des mouvements de percussion, de basse,…
Pourquoi avoir choisi ce titre « The absence » ?
C’est à la fois amusant et ironique. L’absence est le titre, et le titre est l’absence. Il y a même une absence de vêtements sur la pochette.
Qu’est-ce qui vous inspire pour vos chansons ?
Les gens ordinaires et extraordinaires. Ils sont partout, ils offrent la possibilité de faire plein de choses. Chacun de nous est différent. L’amour entre les gens m’inspire, il faut que les gens échangent pour que tout aille bien.
Comment s’est passé votre ascension ?
Avant d’être connu je jouais dans de petits clubs de Philadelphie, pour les amoureux de la musique. J’explorais. La musique est une thérapie pour moi depuis que j’ai vaincu mes troubles. Après avoir joué dans les petits clubs, le processus s’est enclenché il y a 4, 5 ans pour en arriver là ou je suis aujourd’hui.
Vous aimez particulièrement la France, pourquoi ?
La France c’est un pays que j’ai trouvé et je m’y suis senti comme à la maison. Paris c’est ce que j’ai cherché toute ma vie, il y a une sensation de paix en France. Spirituellement, je m’y sens chez moi, il y a une idée de la vie avec des gens plus proches entre eux. Je ne m’intéresse pas à la politique par contre. En France il y a aussi un amour pour les artistes, un amour éternel. Je ne peux pas tout expliquer, mais je me sens bien ici en France.
Vous avez enregistré en studio avec Eddy Mitchell, quel souvenir en gardez-vous ?
Eddy Mitchell, il fume beaucoup. En studio c’était comme au cinéma, il y avait de la fumée partout. Je n’avais jamais vu ça en studio avant. Il a une personnalité forte et très connue. C’est à la fois une grosse gueule et un ourson.
Vous avez une prestance naturelle, êtes-vous intéressée par une carrière au cinéma ?
Si l’opportunité se présente. Sinon je ne cherche pas le cinéma.
Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
Continuer de faire ça, je suis heureuse dans ce que je fais, c’est un plaisir, un honneur. Et continuer à parler mieux le Français. Je ne fais pas de plans, il y a un proverbe anglais qui dit « When we make plans, god laughs » (Quand on fait des plans, dieu rigole). Je ne prévois rien.