lundi , 7 avril 2025

La programmation du Mandala de Toulouse

 

Cette semaine au Mandala de Toulouse, rendez-vous avec Hélios Quinquis quintet dès mercredi soir. Puis, jeudi, il ne faudra pas rater la dernière leçon de jazz de la saison avec Maxime Delporte. Enfin, place à Trio de la Muerte vendredi et Bernardo Sandoval samedi.
 
Mercredi 25 avril à 21H30 : Hélios Quinquis Quintet 
Le quintet vous propose un voyage au sein des compositions originales d'Hélios Quinquis, inspirées des musiques traditionnelles venues d'Europe de l'Est parisien… Embarquez-vous auprès des musiciens et laissez-vous transporter de Buda-York à Heslinki ( !), de la Pologne au Maroc, du cerveau humain jusqu'à l'espace, en passant par des villes improbables et imaginaires. Cette musique prend sa source à l'est de l'Europe d'où elle puise les rythmiques asymétriques pour créer un climat particulier et instable. Elle s'inspire aussi du swing et du « groove » qui transmettent leur énergie au spectacle. Le jazz et la musique improvisée en toile de fond sont le fil conducteur qui crée la complicité entre les musiciens et avec le public. Se dégage de l'ensemble une atmosphère empreinte d'originalité et d'authenticité.
 
Jeudi 26 avril à 21H00: Leçon de Jazz avec Maxime Delporte "Autour de Ron Carter"
Ron Carter, contrebassiste incontournable depuis plus de 50 ans, est une véritable légende vivante. Un son unique, des contributions sur plus de 2500 albums (un record…), une trentaine d'albums à son nom. La liste des musiciens avec lesquels il a collaboré serait trop longue à exposer, mais pour n'en citer que quelques uns : Miles Davis, Herbie Hancock, Jim Hall, Joe Henderson, Tony Williams… Cette leçon de jazz se déroulera en 2 parties : nous retracerons dans un premier temps le parcours de l'artiste depuis le début des années 60, en analysant son jeu si caractéristique à travers quelques morceaux phares de sa discographie. Nous rendrons ensuite hommage au compositeur, en interprétant une sélection de quelques-uns des 140 thèmes de son répertoire. Maxime Delporte est né en 1976 à Johannesburg. Après l'étude du piano, il pratique la flûte traversière, la guitare, la batterie, la basse et la trompette avant de choisir la contrebasse comme instrument principal. Installé à Toulouse en 2004, il y rencontre les musiciens avec qui il collabore dans différentes formations : Christian Ton-Ton Salut, Abdu Salim, Pierre Dayraud, Jean-Marc Padovani… Egalement compositeur, il fonde le groupe « Stabat Akish », dont l'album éponyme sort sur le label new-yorkais de John Zorn : Tzadik (Composer Series). Il intègre fin 2009 le trio du pianiste Rémi Panossian, avec Frederic Petitprez à la batterie. La sortie du 1er album « Add Fiction » (Plus Loin Music) leur permet de se produire dans le cadre de nombreux festivals internationaux (Vénézuela, Taïwan, Corée du Sud, Japon…).
 
Vendredi 27 avril à 21H30 : Trio de la Muerte 
Le TRIO DE LA MUERTE c'est avant tout une invitation au voyage où le jazz s'ouvre sur les musiques du monde au gré de compositions originales. Belle rencontre humaine et musicale qui débute en août 2010, qui se présente immédiatement comme une évidence. Accordéoniste et compositeur atypique, Erwan Mellec amène son instrument vers de nouveaux horizons : du new-musette au nuevo tango. Il nourrit le trio de sa richesse créative et d'un discours musical très actuel. Issu d'une solide formation classique, digne réprésentant du violon jazz à la française, Gérard Vandenbroucque par son expérience et son exigence oriente le trio vers l'excellence Guitariste-Improvisateur génial et insatiable Rémy Hervo amène au trio toute son énergie. Capable d'instaurer une multitude de climats, il est l'élément central de l'Interplay. Trio novateur dans sa démarche, capable de saisir l'instant, jouant des textures sonore, le TRIO DE LA MUERTE c'est audace, sincérité, liberté, émotion et sentiments.
 
Samedi 28 avril à 21H30 : Bernardo Sandoval Quartet 
« Je n'aime pas que l'on m'enferme dans un style musical » lâche Bernardo Sandoval. Plus qu'une revendication, voilà l'empreinte même de ce musicien flamenco dont la notoriété a grandi à Toulouse et dans le monde. Espagnol enraciné dans Toulouse depuis cinquante ans, le guitariste et chanteur a 35 ans de carrière, jalonnée de prix, (diplômé des chaires de flamencologie de la Union et de Cordoba), d'albums, de tournées et nombreuses bandes originales de films, dont celle du film « Western » du réalisateur Manuel Poirier, avec laquelle il obtient le César de la meilleur bande originale en 1998. Depuis toujours, un vent de liberté préside à 'élaboration de sa musique, certes enracinée dans le flamenco, « mère nourricière », mais ouverte sur tant de sonorités. Passionné par le mélange des genres, ce guitariste et chanteur, généreux et passionné, n'a cessé de courir toutes les noces musicales que lui ont inspiré ses rencontres, en mariant flamenco et bossa nova, tango, jazz, rock et musique classique avec sa messe « REKINDIO ». Avec son nouvel album « TE VI », atypique, l'alchimiste, affranchi des codes musicaux, à la révolte constante, expérimentateur de tous les vents sonores, Bernardo Sandoval nous livre ses nouvelles compositions, ciselées, d'un raffinement infini ; Le musicien apprivoise en toute sérénité la fougue et la sensualité flamenca, dédiées à de rythmes puissants et envoûtants, ou des ballades pleines d'amour pour créer une nouvelle fois, une musique de rencontres et de partages, que distille, murmure. Et que chante, sa voix chaleureuse, travaillée à l'extrême, sinon l'amour, ses passions, ses manques. » 

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