Les syndicats souhaitent frapper un grand coup contre la réforme des retraites lors de la grève du 23 septembre partout en France et notamment à Toulouse.
Le 7 septembre, alors que les députés entamaient l'examen de la reforme des retraites à l'Assemblée Nationale, près de 2,7 millions de personnes manifestaient en France. Et, 110 000 personnes à Toulouse. Avec pour unique intention de faire fléchir, voir enterrer, le projet de réforme des retraites du gouvernement.
Alors que la réforme pour l'âge de départ à la retraite porté à 62 ans au lieu de 60 ans a été votée à l'Assemblée Nationale, et avant son passage par le Sénat, les syndicats appellent à une nouvelle grève ce 23 septembre et comptent frapper un grand coup. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, espère mobiliser "au moins autant" de monde ce jeudi que lors de la précédente manifestation. Tout en gardant de se prononcer sur une estimation. Pour lui, "c'est en train de chauffer dans le pays". Le climat houleux lors du vote du texte à l'Assemblée Nationale, ainsi que l'affaire éclaboussant Eric woerth, n'aident en rien le gouvernement qui force le passage.
La manifestation du 23 septembre risque fort bien de prendre de nouvelles proportions tant ce climat semble délétère. Pour les syndicats, c'est le moment où jamais de faire entendre leur voix face à un gouvernement inflexible.
En effet, Eric Woerth, ministre du Travail a confirmé hier matin son intention de ne pas modifier le projet de loi. Pourtant, après la bataille de l'Assemblée, Gérard Larcher président du Sénat évoque la possibilité de faire quelques concessions à la réforme des retraites comme le souhaite les français. Si il ne reviendra pas sur le départ légal à 62 ans, il serait plus d'avis de ne pas modifier le départ à taux plein à 65 ans. Au lieu de 67 ans comme le souhaite le gouvernement. Cette proposition a de suite été rejetée par Eric Woerth. Ce dernier n'a pas exclu pour autant un aménagement de la réforme des retraites en faveur des mères de trois enfants. Le ministre du Travail ne ferme pourtant pas la porte à l'écoute lors de le grève et de la manifestation de ce 23 septembre. "On doit répondre aux inquiétudes. Il faut beaucoup écouter mais il faut beaucoup expliquer (…) Mais en même temps, on va être ferme."
La grève du 23 septembre en France, comme à Toulouse, risque bien, à entendre les principaux interlocuteurs, de prendre une nouvelle ampleur. A savoir si à Toulouse, il y aura autant de manifestant que lors de la manifestation du 7 septembre.
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