Alors que les frères Winklevoss ont été déboutés par le tribunal au sujet de la création de Facebook, voilà que des mails embarrassants pour Mark Zuckerberg apparaissent : la paternité juridique de Facebook est loin d'être terminée.
Les affaires autour de Facebook se multiplient. La paternité du site communautaire de Mark Zuckerberg fait des émules aux Etats Unis. Hier, les jumeaux Cameron et Tyler Winklevoss n'ont pas réussi à faire invalider un accord passé avec Mark Zuckerberg en 2008 concernant la création de Facebook. A l'époque, 65 millions de dollars ont été reversés aux jumeaux par le créateur de Facebook pour arrêter les poursuites. Les Winklevoss accusait Mark Zuckerberg de leur avoir piqué les codes sources originaux pour faire le site Facebook alors que les deux parties étaient à l'Université d'Havard. C'est ce que retranscrit parfaitement le film The Social Network. Les juges ont tranchés. "Les (frères Cameron et Tyler) Winklevoss ne sont pas les premiers plaignants confrontés à un concurrent qui a mieux réussi qu'eux à essayer ensuite d'obtenir en justice (le succès) qu'ils n'ont pas obtenu sur le marché", ont souligné trois juges de cour d'appel en Californie. Avant de conclure "il vient un moment où il faut mettre fin à un litige. Ce moment est venu". Les Winklevoss pourraient de nouveau poursuivre Facebook. Mais Mark Zuckerberg a une nouvelle bataille juridique en cours…
Des mails embarrassants pour Facebook
Un new yorkais, Paul Ceglia, assure avoir droit à 50% des intérêts de Mark Zuckerberg. Facebook lui appartiendrait. Preuve à l'appui : des mails rendus public. Dans une plainte déposée lundi, Paul Ceglia, qui se prétend être une ancienne relation professionnelle de Zuckerberg, estime avoir le droit à "à 50% de la valeur totale des intérêts de Zuckerberg" dans Facebook. La preuve : un mail daté du 22 novembre 2003 attribué à Mark Zuckerberg. "J'ai récemment rencontré deux étudiants ici à Harvard qui prévoient de lancer un site très similaire au nôtre. Si nous n'avançons pas vite, nous pourrions perdre l'avantage que nous aurions en étant les premiers".
Toujours selon Paul Ceglia, Mark Zuckerberg se serait engagé par contrat en avril 2003 à livrer un site internet sous le nom de "the face book" avant le 1er janvier 2004. Le contrat est lui estimé à 1 000 dollars. Dès lors, il aurait détenu 50 % des droits et le reste à Ceglia. Facebook a vu le jour en février 2004. Le nom de domaine enregistré en janvier 2004. Paul Ceglia accuse Zuckerberg d'avoir cacher le succès de Facebook à son partenaire. Puis, il aurait volontairement envenimé leur relation pour mettre un terme au partenariat. "J'ai le sentiment que je dois prendre le contrôle créatif du site, je ne peux pas prendre le risque d'abîmer la réputation de mes sites en les enlaidissant avec ton idée de vendre des cochonneries d'université".
Bien entendu, Facebook dément toute accusation et s'apprête à livrer une nouvelle bataille juridique. Rappelons que Facebook est estimé à 50 milliards de dollars.
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