L'ancien maire centriste de Toulouse, et défenseur des droits, Dominique Baudis est décédé ce jeudi matin à l'Hopital du Val-de-grâce à Paris, suite à un cancer généralisé.
Triste nouvelle pour les toulousains ce jeudi matin avec l'annonce de la mort de Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse entre 1983 et 2001. Fils de Pierre Baudis, lui aussi maire de la ville Rose, Dominique Baudis avait eu une carrière politique chargée en devenant notamment Député Européen, Député français et Président du Conseil régional Midi Pyrénées. Il était actuellement Défenseur des Droits depuis juin 2011. Un poste créé pour lui par Nicolas Sarkozy alors Président de la République.
On se souviendra aussi qu'il avait été victime lors de l'affaire très médiatique autour du tueur en série Patrice Allègre dans laquelle il a su prouver son innocence. En 2005, il publiera d'ailleurs le livre "Face à la calomnie".
Les hommages toulousains vont donc pleuvoir après cette triste nouvelle.
Réaction de Martin Malvy :
Pour Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, « Les Toulousains quels qu'ils soient, ont appris avec émotion la disparition de Dominique Baudis, beaucoup avec une tristesse sincère. Dominique Baudis, issu d'une famille qui avait déjà marqué notre capitale régionale, l'aura incontestablement dominé pendant ses trois mandats de maire en s'identifiant à elle et en l'affirmant priorité de son engagement. Au-delà des amitiés et des oppositions, il restera dans la mémoire des Toulousains et des Midi-pyrénéens au titre des mandats qui furent les siens, de son engagement européen, de son passé de journaliste, des fonctions qu'il a occupées parmi lesquelles je n'oublie pas la présidence du Conseil Régional entre 1986 et 1988. C'est au titre de cette fonction que j'adresse à son épouse, qui fut toujours pour lui d'un grand soutien, à ses enfants, sa famille et ses amis, mes plus sincères condoléances et celles des élus régionaux de Midi Pyrénées. »
Réaction de Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse :
"C’est avec une infinie tristesse et émotion que j’apprends le décès de Dominique Baudis, après son courageux combat contre la maladie. […]Aujourd’hui, je ressens sa disparition comme celle d’un membre proche de ma famille. Toulouse perd celui qui a été le plus grand de ses Maires au cours d’une des périodes les plus heureuses de son histoire. Rappeler la liste des réalisations que notre ville lui doit serait fastidieux. Je n’en retiendrai qu’une, celle dont il était le plus fier, la ligne A du métro. Dominique Baudis, c’était aussi la fidélité à un idéal humaniste, la défense de la Personne humaine, le centrisme démocrate social et l’Europe.Des convictions que nous partagions et qu’il aura servies fidèlement tout au long de sa vie.[…]Toulouse lui rendra hommage. Je fais immédiatement mettre en berne les drapeaux du Capitole et j’ouvre un livre de condoléances à disposition des Toulousains, à l’accueil au rez-de-chaussée du Capitole."