vendredi , 26 avril 2024

Toulouse. Palladia, le portail libre et collaboratif du Musée Saint-Raymond

Le Musée Saint-Raymond de Toulouse a ouvert Palladia son portail libre et collaboratif de collections du musée. Explication.

Depuis une dizaine d’années, de nombreux contributeurs réalisent et publient des photos sur les collections du Musée toulousain sur Wikicommons, une médiathèque de contenus pour illustrer Wikipedia. Dans le cadre de l’Open data mise en place entre Toulouse Métropole et Wikimedia France, le MSR participe au partage de cette collection depuis 2016. Aujourd’hui c ‘est plus de 1400 fichiers photographique et donc permet la naissance de Palladia. ( http://zone47.com/crotos/palladia/

Palladia se base sur le moteur de recherche Zone 47 Crotos créé par Shona Gon. Destiné à diffuser les œuvres d’art et les collections muséales figurant sur les plateformes Wikidata et Wikimedia Commons, Zone 47 crotos est aujourd’hui riche de plus de 200 000 œuvres. Après la Bibliothèque nationale du Pays de Galles, Crotos s’ouvre à d’autres musées comme le MSR. 

Le MSR compte deux avantages pour figurer dans cette base de données :

> il comportait environ 850 objets, ce qui favorisait la manipulation et l’expérimentation ;

> les métadonnées, riches et détaillées permettaient d’élaborer un prototype pour des requêtes et visualisations fines.

Au final, en faisant référence au poète latin Martial pour son nom, Palladia offre une banque de données incroyable avec une utilisation assez simple Palladia offre de multiples possibilités de cheminement grâce à trois modes d’accès :

> Recherche : pour faire de la recherche ponctuelle et précise

> Explorer : pour se promener et faire des découvertes inattendues
> Carte : pour une approche par sites archéologiques

Pour découvrir le site : http://zone47.com/crotos/palladia/

Pourquoi ce nom ?

L’expression « Palladia Tolosa » vient d’une épigramme du poète latin Martial datée de l’an 94 à la fin du règne de l’empereur Domitien. Il s’agit d’un titre officiel signifiant  « Toulouse, ville de Pallas-Athéna ». Sur son compte twitter, le MSR explique « Evoquant une ville lettrée, empreinte de culture hellénique, placée sous la protection de la déesse Athéna/Minerve, cette expression a régulièrement été reprise à travers les âges pour rappeler la.  grandeur passée de #Toulouse durant l’Antiquité, quelque peu mythifiée.Si l’attribution de ce nom, sur une suggestion de Shona gon, présente un lien évident avec les collections archéologiques du MSR, il est en outre une évocation d’Athena Erganè, la déesse ouvrière de l’artisanat, des techniques et désormais des technologies numériques

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