Maliétès & Eugénie Ursch au Mandala

Maliétès sera en concert ce soir au Mandala, précédé de Eugénie Ursch en 1ère partie.

1ère partie : Eugénie Ursch (violoncelle solo)

"Voyage
A la saveur ronde comme le monde
L’intimité du violoncelle et de sa voix
Parfums doux, un feu de cheminée.

Envoûtant de sa boucle
Elle tourne, tourne sur elle-même
Les sens en avant
La poésie devient musique…"

Entre les voyages qu’elle a effectués et ceux dont elle a rêvé, Eugénie nous emmène dans un univers poétique nomade du Maghreb aux Balkans. Mariant sa voix, le violoncelle et élaborant des boucles en temps réel, ce sont mille voix qui vous accompagnent dans ce voyage. Sa sensibilité et son parcours classiques sont exacerbés par les mélanges qu’elle s’autorise sans complexes. C’est du baroque tsigane, en quelque sorte !

2ème partie : Maliétès (musiques de Grèce et de Turquie)

La musique de Maliétès se déploie des tavernes enfumées du Pirée, où vibre la rudesse des voix âpres et mélancoliques qui chantent l’exil, aux campagnes de Thrace et à celles d’Anatolie où, des hauts plateaux, résonnent encore les accents des origines centre-asiatiques. Les airs de danse s’enchaînent en abolissant les frontières. Les chants explorent la diversité des langues de la région : le turc, le grec, le judéo-espagnol. Les mélodies courent des café-amanes d’Izmir, la Smyrne des années 20, où flottent les mélopées orientales, douces et plaintives, aux îles de la Mer Egée, posées comme des joyaux dans leur écrin bleuté, et se rassemblent enfin à Istanbul, l’Ottomane, la raffinée, la cosmopolite, dont la complexité illustre le mieux les réalités de toute la région.

Avec :
Lior Blindermann : oud, chant; Cem Güner : kanun, chant; Yves Beraud : accordéon, chant; Nicolas Beck : tarhu, contrebasse; Etienne Gruel : percussions

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