Equipe de France : Raymond Domenech s’explique et veut « rétablir la vérité »

Dans une interview accordée au journal L'Express datée du 16 février, l'ancien entraîneur de l'équipe de France Raymond Domenech revient sur l'épisode noir de la Coupe du monde, sur les "mutins" et sur son échec personnel.

Il aura fallu huit mois pour entendre l'ancien sélectionneur des bleus s'expliquer. Dans une interview à paraître dans l'Express demain, Raymond Domenech revient sur l'épisode noir de Knysha, sur la Coupe du Monde et sur son avenir. Domenech souhaite enfin rompre le silence pour "rétablir la vérité" et ne se considère pas vraiment comme "l'abruti que l'on décrit".
Sportivement, Raymond Domenech fait un bilan de sa Coupe du Monde sans oublier de moucher certaines personnes: "Soyons clairs: je me suis planté, je n'ai pas dû choisir les bons joueurs ni trouver les mots qu'il fallait. Je n'accepte pas la critique des politiques, ni celle des anciens joueurs reconvertis dans le journalisme, mais cela ne m'empêche pas de tirer mon propre bilan."  Avant de revenir sur l'épisode le plus noir du football français symbolisé par les "mutins" de Kynsha. Pour l'ancien sélectionneur tricolore, il les voit comme "une bande de sales gosses inconscients". Puis rajoute, à propos des meneurs,qu' "à chaque fois que je remontais [dans le bus], il n'y avait plus personne… A ce moment-là, je me dis qu'ils sont devenus fous et qu'ils ne se rendent pas compte. Aujourd'hui, je sais que j'avais tort: ils savaient très bien ce qu'ils faisaient. Ils ont même fermé les rideaux du bus pour se cacher des caméras".
Pour finir, celui qu'on juge comme le responsable du fiasco bleu souhaite se faire discret avec "aucune envie de polémiques". Et admet que l'on lui a fait "des propositions pour le théâtre, pour le cinéma" mais encore "rien à la télévision". Et, si son avenir en temps qu'entraineur de football semble bien ternis, Raymond Domenech souhaite " tout d'abord balayer certains souvenirs avant de pouvoir démarrer une nouvelle aventure". Car, il le dit lui même, "c'est comme en amour: il faut avoir oublié une femme pour pouvoir en aimer une autre".