jeudi , 2 mai 2024

Sorties cinéma du mercredi 18 juillet

Au programme de cette semaine, deux comédies à la française, un film d'animation franco-américain et un drame québécois. 

Laurence Anyways de Xavier Dolan avec Melvil Poupaud, Suzanne Clément et Nathalie Baye
Nommé dans la catégorie "Un Certain Regard" au Festival de Cannes. Laurence Anyways se concentre sur les amours tumultueuses d'un couple hétérosexuel dont la vie bascule le jour où l'un des protagonistes décide de changer de sexe. Après deux premiers films, prometteur (J'ai tué ma mère) et enthousiasmant (Les amours imaginaires), le jeune réalisateur québécois, Xavier Dolan, revient avec un 3e film qui exploite à nouveau les thèmes qui lui sont chers : le flou des identités sexuelles, la question du genre et l'amour.  Mais son cinéma à l'esthétique rétro-pop ne fait pas toujours l'unanimité. Et pourtant. En l'espace de trois films et a seulement 23 ans, Dolan parvient à inscrire ses longs-métrages dans une vraie cohérence, un peu à l'image d'un Almodóvar, adepte d'un cinéma d'auteur transgressif.

Le Lorax de Chris Renaud (3D) avec les voix originales de Zac Efron, Taylor Swift et Danny DeVito et les voix françaises de François Berléand, Kev Adams et Alexandra Lamy.
Après "Moi, moche et méchant", voici la dernière création des studios français "Illumination Mac Guff" pour Universal Studios. L'histoire s'articule autour d'un jeune garçon qui, voulant conquérir le coeur de sa jolie voisine, se met en quête d'arbres et de végétation. Deux temporalités se superposent dans ce conte écolo : celle du récit vu à travers les yeux du héros et celle racontant la légende du Lorax, drôle de bête grincheuse à moustache. Le film comporte quelques passages musicaux qui viennent dynamiser l'ensemble. On retrouve d'ailleurs un habitué à la composition, John Powell, qui a notamment réalisé les bandes-originales d'Happy Feet et de Shrek.

Bowling de Marie-Castille Mention-Schaar avec Catherine Frot, Mathilde Seigner et Firmine Richard
Après "Ma Première fois", la jeune réalisatrice s'aventure cette fois sur un terrain plus social en situant l'histoire de son film en plein coeur de la Bretagne, à Carhaix. L'intrigue se concentre autour de quatre femmes aux âges et métiers différents (une puéricultrice, une sage femme, une DRH et une propriétaire d'un bowling) qui, à travers leur passion pour le bowling et grâce à un caractère bien trempé, vont s'unir pour sauver une maternité menacée de fermeture.

Paris-Manhattan de Sophie Lellouche avec Alice Taglioni et Patrick Bruel
Après la sortie de "To Rome With Love", on retrouve à nouveau Woody Allen sur grand écran, mais cette fois, non pas en tant que réalisateur ou acteur mais en tant qu'héros fictif. En effet, le premier long-métrage de la réalisatrice décrit la vie d'une trentenaire célibataire qui ne vit qu'à travers sa passion pour Woody Allen et ses films. Jusqu'au jour où une rencontre vient perturber ce fragile équilibre. Mais en voulant rendre hommage au célèbre réalisateur new-yorkais, en reprenant ses codes (le croisement de trajectoires individuelles, les histoires d'amour ou encore la recherche d'idéal), Sophie Lellouche ne parvient pas vraiment à égaler le maître du genre et propose seulement une romance légère.

 


 

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