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Au Palais des Sports, ce mercredi soir, Montpellier est venu arracher la victoire, et prendre sa revanche du match aller, face au Fenix Toulouse (29-30). Match intense au scénario fou au dépend des toulousains.
Après l’exploit du match aller dans l’Hérault et leur victoire chez le 2e, Saint-Raphaël, le FENIX rêvait d’épingler à nouveau un ténor du championnat, récent vainqueur de la Coupe de la Ligue et actuel huitième de finaliste de la Ligue des Champions. On s’attendait donc à une rencontre très équilibrée entre deux formations de plus en plus proche au classement. Mais voilà, Montpellier a su tirer son épingle du jeu, et s’imposer au final au Palais des Sports (29-30).
Pourtant, les toulousains débutent parfaitement la rencontre en prenant rapidement le score comptant même jusqu’à 3 buts d’avance (8-5, 13e). Montpellier reviendra doucement dans cette première période pour tourner à la mi-temps avec un seul point de retard (15-14).
La seconde période est tout autre. Nouvelle période, nouveau scénario. Si Toulouse reprend une belle avance de trois buts, Montpellier inflige un 4-0 pour reprendre les manettes de la partie. Malgré de beaux efforts, le Fenix marque le pas (20-23, 41e) puis l’écart grandit encore avec un 22-27 à la 46e. Il reste peu de temps pour recoller à la marque. Et pourtant. Dans une chevauchée fantastique, Toulouse met toutes ses forces dans la bataille pour tenter de recoller. Et à quelques minutes de la fin, il n’y a plus que deux buts d’écart. La tension était plus que palpable et c’était au tour de Montpellier de cafouiller. Porte, pourtant serré de près, marquait avec hargne à 1’20 du terme dans un Palais debout et en fusion (29-30, 59e). Insatiable, Dumoulin par une énième parade ne manquait pas l’occasion d’offrir à ses partenaires une balle d’égalisation. Il restait alors 34 secondes à jouer après le temps mort. Au terme d’une action où la balle circulait de façon plutôt neutre, Alvaro prenait ses responsabilités en mystifiant son adversaire direct. Las, malgré une position favorable et légèrement déstabilisé, le n°13 espagnol, si bon jusque là, voyait son tir se dérober du cadre et enterrer par là même les dernières illusions d’un match nul qui aurait assurément eu le goût de victoire (29-30, 60e).
Pour le Fenix, il faudra se reprendre dès la semaine prochaine avec la reception d’Aix au Palais des Sports.
