dimanche , 28 avril 2024

Interview: Rencontre avec Lilian Renaud avant son passage à Toulouse !

Le grand gagnant de l'édition 2015, Lilian Renaud, sera en concert au Casino Barrière de Toulouse ce mardi soir. Rencontre avec l'auteur de l'album "Le Bruit de l'aube".

« Authentique » est peut-être le mot qui définirait le mieux Lilian RENAUD et son premier album « Le bruit de l’aube ». Faisant suite à sa victoire sur The Voice en 2015, Lilian nous livre un album riche de collaborations comme Grand Corps Malade, Ycare, Tristan Salvati, Guilhem Valayé etc… et nous prouve que la musique folk peut résonner de sa plus belle manière sur des textes français, ciselés, d’une authenticité rare qui laisse la plus belle part à une  interprétation franche et sincère.

C’est d’ores et déjà sur les routes que Lilian RENAUD vient nous emporter et nous donne rendez-vous sur scène pour mettre des notes sur nos émotions. Rencontre avec un homme sincère et timide auteur d'un très beau premier album.
 

Vous êtes de passage à toulouse pour présenter votre premier album. Dans quel état d'esprit êtes vous dans cette tournée ?

J'ai un bon état d'esprit un peu comme toujours chez moi. Il y a une bonne cohésion qui se crée avec le groupe : on passe de bons moments sur scène.

 

Un peu de stress quand même avant de monter sur scène ?

Toujours un petit peu, mais de moins en moins. C'est un exercice pas toujours facile. Cela reste un bon stress dans l'ensemble, un stress qui passe assez vite une fois sur scène. Et surtout, un stress qui change au fil du temps.

 

Vous ressentez donc une évolution dans votre façon d'appréhender la scène ?

Je ressens en effet une petite évolution. Je suis désormais capable de tenir 1h40 sur scène, alors qu'au début je me questionnais sur le fait de tenir aussi longtemps devant le public. Puis, avec le temps, je suis devenu capable de parler au public. L'énergie et l'adrénaline passent plutôt bien au final. 

 

Vous avez sorti à l’automne un premier album, « Le Bruit de l'aube ». Est ce l'album que vous souhaitiez faire ?

C'est l'album que je souhaitais faire. C'est ce que je voulais pour un premier album. Je me suis entouré de pros et j'ai pu sortir ce qui me plaisait malgré la contrainte du temps. On l'a sorti assez rapidement mais il est dans l'univers qui me ressemble.

 

En parlant d'univers, quelles sont vos influences pour cet album ? Je pense notamment à Mumford and Sons.

Pour l'album, les influences musicales…je ne sais pas trop dire. On n'a pas trop écouté de chose à ce moment là. J'écoute de tout sinon ! Aussi bien de la folk que du rock ou de la variété. Mais la base de mon univers reste le folk. En français, ce n'était pas évidement . Il ne fallait pas tomber dans le cul-cul, cela demande une certaine exigence dans les textes. Mais la couleur correspond à ce que je souhaitais. Et pour Mumford and sons, c'est certainement un groupe qui m'a influencé inconsciemment dans les sonorités notamment .

 

Dans l'écriture de l'album, vous vous êtes entourés de nombreux artistes pour les textes. Comment les avez vous choisis ? Comment avez vous travaillé avec eux ?

Ce sont des rencontres via ma maison de disque ou encore mon manageur. Par exemple, pour Grand Corps Malade, c'est mon manageur qui me l'a présenté. On a travaillé ensemble. Ce fut un honneur de pouvoir écrire à ses côtés. Il a su comprendre, comme les autres, la direction artistique que je souhaitais. Cela offre plus de possibilités. L'avenir sera différent, mais ils m'ont tous apporté pour un premier album.

 

On ne voit pas de texte de Zazie pour cet album, alors qu'elle semble pour suivre encore aujourd'hui, pour quelles raisons n'avez vous pas collaborer sur cet album ?

Nous n'avons pas eu l'occasion tout simplement. Nos plannings ne correspondaient pas lors de la création de mon album. De son côté, elle préparait le sien. Mais, elle a eu l'opportunité de l'écouter et m'a dit que c'était frais et nouveau. Un joli compliment. J'espère qu'on bossera ensemble sur le prochain.

 

C'est aussi un album assez lumineux et optimiste. C'est ce que vous cherchiez ? C'est ce que vous êtes au fond ?

C'est un album rempli d'espoir, qui oscille entre le lumineux et la nostalgie aussi. C'était ultra important pour moi car ça parle de soi, c'est très personnel comme album. C'est ma nature d'être comme cela. Et puis, un album, c'est une sorte de thérapie.

 

Un album très personnel donc..

Oui, je ne voulais pas avant utiliser le je, mais je le fais assez facilement. Avec l'usage du « je », j'ai pu écrire plus facilement. Plus naturellement. J'utilise aussi le nous pour « Nos Larmes » où j'y évoque le bienfait des larmes.

 

Dans « je suis une enfant », vous évoquez vos racines et votre attachement à votre terre. Est ce que la vie est difficile loin de chez vous ? Comment le gérez-vous ?

Ce fut un peu difficile, c'est vrai. Mais j'apprend à apprécier. Ça devient ma nouvelle vie. J'ai vécu 23/24 ans au même endroit sans jamais chercher à venir vivre à Paris. Mais dans mon milieu, tout se fait à Paris. Ce n'est pas évident, ni facile, mais je m'y fais bien par la force de l'habitude.

 

Revenons un peu sur l'émission de télé à l'origine de votre succès : The Voice. Que vous a apporté ce télé crochet ?

Plein de chose, forcément. Il y a eu un changement radical qui s'est opéré. Un changement dans mon quotidien. Ma vie intérieure reste la même. Cela m'a apporté de la confiance. The Voice fut une sacrée aventure humaine. Aujourd'hui encore je regarde un peu. Cela fait parti de mon parcours pour en arriver à un premier album. Fallait que je le fasse. Ce sont les racines de ce début de carrière.

 

Je le disais tout à l'heure c 'est un album très optimiste avec de l'espoir aussi. Vous l'avez sorti le 13 novembre 2015, et conçu dans cette douloureuse année 2015. Est ce que l'actualité a influencé votre écriture ?

Inconsciemment bien entendu ! Ce sont des chansons d'actualité, écrites sur le moment et correspondantes à ce qui se passe aujourd'hui. C'est le reflet de ce que je vis ! Ce que nous vivons ! C'est un album bien ancré dans son époque.

 

Par ailleurs, j'ai quelques questions un peu stupides à vous poser. Combien de casquettes possédez vous ?

J'en ai 6-7. C'est peu quand même. Mais on continue de m 'en offrir en concert. Des Casquettes ou des bracelets.

 

Combien de fois par jour, les gens évoquent votre passé de fromager ?

On m'ne parle tout le temps. Entre 2 à 10 fois. C'est ma vie, j'en suis fier.

 

Qu'est ce que pour vous une bonne chanson?

Une chanson qui ressemble à l'artiste. Faite avec le cœur.

 

Enfin, quelle est la suite pour vous ?

D'abord la suite de la tournée. Continuer de défendre cet album qui me plait toujours autant. Je ne me pose pas de question . Je ne sais pas où la vie va, je la laisse faire.


Lilian Renaud en concert
Le 17 mai 2016 au Casino Barrière Toulouse
réservations : 05 34 31 10 00 ou sur www.box.fr

A voir aussi

Max Cooper en live ce mercredi à Toulouse

Max Cooper sera en live ce mercredi 24 avril au Bikini de Toulouse avec CCTemple …