mercredi , 8 mai 2024

Dernier jour pour les mots de Juin au théâtre du Pont Neuf

C'est le dernier jour pour découvrir les futurs créations de trois compagnies au théâtre du Pont Neuf de Toulouse dans le cadre des Mots de Juin.

Qu'est ce que les mots de juin au TPN de Toulouse ? C'est un parcours libre de découverte des créations de la saison prochaine. Durant une semaine, les futures compagnies accueillies en résidence la saison suivante se succèdent en proposant des lectures ou extraits de leurs spectacles à venir. À noter qu’une discussion avec le public fera suite aux présentations.
 
La programmation de ce vendredi dès 19h au TPN :
 
> Quatre par la compagnie MMCC
Sur scène, deux box, deux laboratoires où sont distillés mouvements, sons du corps, mélodies du groupe et rythme de chacun. Dans ces box qui structurent ou déstructurent l’espace : deux danseuses, une batterie arrangée, une guitare, un ordinateur, tout un tas de micros, capteurs de vibrations et autres insectes filaires non identifiés, sans oublier musicien et chasseur de sons.
 
Malgré la particularité des vocabulaires et techniques artistiques de chacun, les quatre protagonistes seront ici des maillons interchangeables de la chaîne. Musiciens, danseurs, interprètes et techniciens à la fois, au service d’une spirale ascendante, du petit moteur increvable, de l’ostinato en soutien à la fougue de l’emportement.
 
> X-Time par la compagnie Alise
Dans nos sociétés modernes, le corps de la femme est saturé de sexualité lui procurant un grand pouvoir et la nécessité de transcender cette « stérilisation » du corps sexuel féminin. Pourtant, à la lecture des témoignages, les femmes ne semblent plus vouloir être étudiées comme un corps sexuel méconnu mais contemplées telle une puissance. Une voie existentielle se cache dans la jouissance des femmes et nous montre que la sexualité féminine est un En-corps, proche de la nature originelle qui porte en elle l’image de l’authenticité.
 
> Cuevas par la compagnie Filao
C’est bien de corps qui danse dont il s’agit ici, d’un corps dans un espace vital si réduit qu’il semble condamner les idées à l’exil. Entouré de toute sorte d’objets souvent inutiles, cet individualiste semble satisfait et stagne dans la douceur égoïste d’une tendre illusion de bonheur.
Son logement est une Cueva comme tant d’autres, bien ordinaire. Celle d’un individu résigné, comme notre voisin, et même si l’on s’y penche de plus près, une partie de nous-mêmes.

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