"Le complexe de Thenardier" au TPN

La guerre. La mère recueille Vido qui fuit le génocide. Pour se rendre
utile, Vidi devient fille de maison, femme de ménage, bomme à tout faire. Un
froid matin d’hiver, Vido choisit de s’en aller. Contre toute logique,
contre tout bon sens. La Mère, atteinte du "Complexe des Thénardier" décide
de l’en empêcher. Coûte que coûte…
Deux femmes, prisonnières d’elles même, entourées d’hommes fantômes.
"Une oeuvre qui dit l’humanité avec magie. L’oeuvre d’un poète" J-M Ribes

Au coin de l’aube, deux femmes, prisonnières d’elles-même, entourées d’hommes-fantômes..
se heurtent.
Deux monologues habilement fragmentés s’entrecroisent. Le mère, nostalgique
d’un bonheur enfui, s’accroche à ses possessions.
Vido, nourrie par l’espoir de ce qui est à naître réclame son indépendance.

Cette partition duelle repose sur l’ambiguité :
Vido désire partir mais ne peut le faire sans la bénédiciton de celle qui
l’exploite et la subjugue en même temps. Quant à la mere, elle est, contre
toute apparence sans doute la plus fragile et la plus dépendante.
Dans ce combat, chacune va utiliser ses propres armes. Vido : l’innocence,
la fraîcheur et le silence grandissant : La Mère : la parole abusive et tout
à tour la tyrannie, la ruse, la séduction.