Le
samedi 21 mars de 9h à 18h au campus IGS 186, route de grenade à Blagnac.
La rue est un miroir pour les artistes. Ils s’en emparent pour exprimer leur
art. Il y a trente ans, alors que le hip-hop faisait des émules et gagnait les
rues de New-York, les premiers graffitis artistiques apparaissaient. La bombe
aérosol remplaçait peu à peu le pinceau, régnant en maître dans le sac à dos de
l’artiste. L’espace urbain était customisé et se transformait sous nos yeux.
Jean-Michel Basquiat, aujourd’hui célébré dans les grands musées, a débuté dans
la rue avec une bombe aérosol comme seul outil. Cette expression artistique
entre peu à peu dans l’art contemporain. Les artistes issus du Street Art
séduisent de plus en plus de collectionneurs, galeries, investisseurs et maisons
de vente aux enchères. Une collection indivisible de 400 bombes en hommage aux
artistes urbains. La bombe aérosol est le symbole emblématique de l’art de la
rue, autant pour les connaisseurs que pour les artistes de ce mouvement, même si
d’autres techniques sont utilisées comme le collage et le pochoir. Ainsi cet
ambitieux projet réunit exactement 400 bombes, en référence au 400 ml,
contenance standard des bombes européennes. Deux ans de travail ont été
nécessaires pour collecter les bombes, échanger avec les artistes, archiver les
données et stocker la collection.
Infos au 05.61.71.18.91
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