
La Fondation espace écureuil rouvre ses portes au public mardi 12 mai avec l’exposition « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient ». La réouverture est progressive. Durant tout le mois de mai, la Fondation sera ouverte de 13h à 18h, de mardi à samedi.
Après huit semaines de confinement, l’exposition « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient », peut à nouveau accueillir des visiteurs, grâce à des mesures adaptées aux conditions sanitaires. Une jauge, installée à l’entrée, permettra d’accueillir simultanément 10 personnes en respectant les distances physiques.
L’exposition en place depuis le 7 février, brusquement interrompue le 16 mars, nous encourageait à percevoir le réel autrement, à travers un parcours scénarisé jalonné d’une quarantaine d’œuvres d’artistes internationaux. Alexandre Curnier, rédacteur en chef de la revue culturelle gratuite Noto, proposait d’envisager le quotidien sous d’autres angles, pour en saisir toute la poésie fugace. Cette incitation à la pause, bien réelle durant huit longues semaines, aura t-elle modifié notre regard ?
Les visiteurs sont les bienvenus pour mesurer le chemin parcouru et l’exposition restera en place jusqu’à la fin du mois de mai. Extraits de films, vidéos, photos, ouvrages, installations et peintures invitent à parcourir des espaces thématiques peuplés de nuages, paysages, ombres et lumières, qui favorisent notre basculement d’un état à un autre.
Cet été, une nouvelle exposition.
La Fondation espace écureuil restera ouverte tout l’été. Elle accueillera, du 15 juillet au 12 septembre, la plasticienne Julie Legrand et ses sculptures hybrides, en verre soufflé. Le titre de l’exposition, « Nous sommes des terres fertiles », désigne le monde animal, végétal, minéral et celui des objets, réunis par le matériau verre, qui peut être en baccarat comme en pyrex. Ce matériau, noble ou de peu, jaillit de l’ensemble de ce « nous » par flots, par larmes, par éclaboussures, par éclats, par germinations.