Une centaine de personnes ont déposé
dimanche matin des matelas devant la préfecture de Toulouse et s’y sont
allongé symboliquement afin de réclamer l’arrêt des expulsions locatives à
l’appel d’associations de défense des mal-logés.
"A partir de minuit, 500.000 foyers en France vont de nouveau être menacés
d’expulsion. Nous demandons un moratoire sur les expulsions, la construction
d’un million de logements sociaux et l’application de la loi de
réquisition", a déclaré Yannick Martin, membre de l’association Droit au
logement à Toulouse.
Jeudi, la ministre du Logement Christine Boutin avait promis qu’aucune
expulsion locative ne serait exécutée sans "solution de remplacement". Mais
les militants du logement social voient dans cette annonce un risque
d’extension des hébergements temporaires au détriment d’un relogement
stable.

Pour info, pendant la trêve (1er novembre-15 mars), personne ne peut être
expulsé. Mais au 1er jour ouvrable après la date du 15 mars, les expulsions
locatives peuvent reprendre, en l’occurrence le 16 mars à 6 heures.

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