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Le procès de l’explosion de l’usine AZF,
ouvert le 23 février, a repris mardi, après une semaine de batailles juridiques,
pour écouter le récit des services de secours sur la catastrophe qui a fait 31
morts et des milliers de blessés le 21 septembre 2001.
A l’ouverture de l’audience, Me Jean Veil, avocat du groupe pétrolier Total et
de son ex-PDG Thierry Desmarest, a déclaré que la décision de placer ses clients
au rang des prévenus lors de la première semaine d’audiences, impliquait de lui
"donner du temps" pour préparer la défense de ses clients.
Seuls la société Grande Paroisse (groupe Total), propriétaire de l’usine AZF, et
son directeur à l’époque, Serge Biechlin, figuraient parmi les prévenus à
l’ouverture du procès, le 23 février. Le tribunal correctionnel a cependant
décidé jeudi dernier de placer Total et M. Desmarest au rang des prévenus.
Me Veil n’a pas demandé de renvoi du procès, mais il a parlé de "situation non
équitable" et a souhaité que ses confrères lui laissent la possibilité de faire
citer des témoins, et ne lui demandent pas de s’expliquer de manière anticipée.
Il a ajouté qu’un représentant de Total viendrait faire une déclaration
liminaire "avant la fin du mois de mars".
Le président lui a "donné acte" de cette déclaration, assurant qu’il ne
prévoyait pas de déclarer la citation de témoins irrecevable.
Aller Plus Loin :
Vidéo catastrophe AZF
