samedi , 5 avril 2025

Interview – Eyal, une définition du bonheur !

Le toulousain Eyal dévoile son premier Album « On dirait le bonheur ». Rencontre avec un artiste optimiste  à la musique chaleureuse.

Après son EP « Un mec normal », Eyal revient avec son premier album « On dirait le bonheur ». Chaque titre enivre le public par son optimisme, ses mélodies entrainantes et solaires. Eyal véhicule le bien être et le bonheur. Cette sortie, plus la date au Connexion Live ce 22 mars, est l’occasion rêvée de rencontrer le toulousain.

Tu nous présentes ton premier album. Dans quel état d’esprit es-tu en cette période de sortie d’album ?

Je suis hyper content, c’est une première belle étape, c’est vrai que c’est une fierté. Je suis un peu dans la découverte mais je suis super heureux des chansons, il y a beaucoup de moi dedans, une présentation. Il y a beaucoup de Toulouse. C’est normal, c’est là d’où je viens donc ça me paraît évident de parler de ça. Il y a beaucoup de sincérité, de la chanson populaire, entraînante. Je pense que ça peut parler aux gens, et en tout cas je suis content de ça.

Tu as sorti quelques EP juste avant de franchir le pas. Tu avais une deadline en tête pour la sortie de l’album ?

Je n’avais pas trop de deadline, en vrai, je savais qu’il fallait que je sorte un album enfin un EP et un album . J’écris et compose quand même régulièrement. Donc  dès qu’on s’est dit « bon il faut enregistrer les chansons »,  on s’est fait une semaine avec mon équipe, il y avait Boulevard des Airs, qui a beaucoup travaillé dans l’album, et on a enchainé. J’ai 2/3 arrangeurs qui sont de Paris qui m’ont beaucoup aidé aussi dans la texture des chansons. On s’est calé une semaine pour faire comme un séminaire, pour caler toutes les idées et puis en faire une chanson : Après ,c’est parti !

Pourquoi avoir choisi le titre « On dirait le bonheur » comme nom d’album ?

Parce que c’est la 1ere chanson que j’ai sortie, en EP. C’est cette chanson qui m’a fait découvrir un peu au grand public, j’ai fait les premières parties de Boulevard des Airs à ce moment-là, et c’est là que j’ai signé en maison de disques etc…  Cette chanson m’a fait signer en maison de disques, m’a permis de faire les premières parties de zénith … C’est le début de tout, et ça représentait bien l’album, les chansons.

Est-ce que tu te définirais comme optimiste dans la musique ?

Ouais je pense que l’album rejette beaucoup d’optimisme. Les retours que j’ai sont positif. L’album fait du bien aux gens. En tout cas il y a des chansons qui rejettent ça, et c’est vrai que je sais que la vie c’est pas toujours rose, mais j’aime bien avoir ce côté-là, cette pensée poétique, c’est intéressant.

Comment se passe le processus d’écriture ?

C’est du quotidien. Alors moi j’aime bien, je sais que chacun a ses trucs, mais j’aime bien par exemple quand je discute avec les gens au quotidien, il y a des trucs qui me marque, des phrases, des titres, des mots et souvent ce sont des trucs que je note sur mon portable. Voilà, je me dis « tiens c’est sympa comme thème ça serait bien d’en parler » et du coup j’en fais une chanson.

Parlons un peu de toi. Comment la musique est entrée dans ta vie ?

En fait, à la base je viens du tennis. J’ai fait du tennis et je voulais être champion de tennis au tout début. A moment donné, j’ai des potes qui aimaient bien la musique. J’aimais bien chanter un peu quand même, mais c’était vraiment dans un délire entre potes pour rigoler. Et puis, je me suis acheté une guitare parce que j’aimais bien ça et du coup c’est devenu une sorte d’exutoire. Et je me suis pris au jeu de la musique. Quand je faisais des tournois de tennis, à la fin, quand j’étais dans des défaites, ça me permettait de décompresser…

Mais entre jouer et composer il y a un monde…

C’est venu comme ça.  Je me suis mis à écrire des chansons très vite en fait, c’est ça qui est intéressant. J’étais très créatif dans l’idée. Du coup petit à petit ça commençait à me plaire de plus en plus. J’ai chanté dans des bars en mode détente : j’aimais ça. Je restais quand même dans le monde du tennis. Et je me suis fait repérer un peu à Toulouse, et puis j’ai commencé à écrire des chansons et ça s’est fait petit à petit. Et un jour, je me suis rendu compte que ça me prenait presque tout mon temps et que j’avais envie de faire ça.

Au final, peut-on dire que ce sont tes défaites au tennis qui t’ont amené à la musique ?

 Oui, non, c’est possible (rires). C’était un moyen d’exprimer quelque chose que je n’arrivais pas exprimer avec le tennis. J’avais besoin de ce côté « partage » qui me reflète bien. Qui me représente plus dans ma personnalité. J’avais besoin de faire un truc avec des gens, de partager avec des gens, ce que je pouvais moins faire avec le tennis.

Donc ton rêve c’est de chanter à Roland-Garros ?

Ca serait une belle idée sur le central, un petit concert. Ils font quelquefois des représentations, Barbara Pravi avait chanté pour la finale. Je vais souvent voir des matchs à Roland-Garros, je suis souvent là-bas parce que j’ai des copains qui jouent. Comme je viens du tennis, j’ai des copains qui font Roland-Garros, comme Hugo Gaston. Je garde des liens avec eux.

Quelles sont tes influences, en général, et pour cet album ?

Alors j’ai des influences très variées, mais on va dire que pour cet album il y a de la pop, c’est très chanson, j’aime bien mettre ce côté Christophe Maé, Boulevard des Airs, un peu mélangé à du « Amir » puisque c’est festif.  Après j’écoute beaucoup de Stromae aussi. En fait, je mets beaucoup d’importance dans les refrains chantés, j’aime bien quand j’écris une chanson, pour moi je me mets vraiment à la place des gens et je me dis tiens ils vont chanter, les paroles y’a un truc facile à chanter.

Le 22 mars,  tu seras en concert au Connexion. Que représente la scène pour toi ?

C’est vraiment un exutoire, j’adore ça. C’est vrai que j’aime beaucoup, et puis c’est marrant parce que, par rapport au sujet en comparaison avec le tennis, j’ai beaucoup moins de stress sur scène. Par exemple, j’ai des copains qui me disent « mais comment c’est possible ? » parce qu’ils m’ont vu jouer au tennis et c’est vrai que j’avais beaucoup de mal à finir les matchs, j’étais très stressé, alors que là je fais des premières parties de Zénith devant 5000 personnes avec ma guitare tout seul. Bien sûr, t’es stressé au début mais quand j’y vais, je suis très à l’aise, y’a un truc qui se fait naturellement, que j’avais pas au tennis donc c’est plutôt un kiff, un plaisir.

Quelle est la suite pour toi ?

La suite ça va être beaucoup de promo, beaucoup de concerts. On essaie de travailler sur la suite, sur les concerts. Défendre l’album le plus possible. Donc là on est en plein dedans, peut-être encore des premières parties parce que je suis encore dans cette phase-là, et puis quelques concerts tout seul. On va essayer de voir un peu ça de voir comment ça va se passer. De continuer à grandir, prendre du plaisir et de kiffer avec les gens…

Tu as déjà d’autres projets sous la main ?

Là je suis focus sur l’album, après j’écris souvent pour d’autres aussi, c’est quelque chose que j’aime bien. Je le fais parallèlement. J’ai déjà fait des sessions avec Amel Bent. Et d’autres artistes en chanson française. C’est quelque chose que j’aime bien faire aussi, ça me permet de faire de belles rencontres. C’est un truc que je fais souvent en parallèle de l’album.

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