lundi , 13 mai 2024

Interview – Camille Combal, au service du rire !

Vendredi, Camille Combal et le Virgin Tonic seront à Toulouse pour l’une des quatre étapes du World Tour de France, soit l’émission la plus longue. Rencontre avec l’animateur sur Virgin Radio et D8, toujours au service du rire.

Après une année couronnée de succès, Camille Combal rempile pour une deuxième saison aux commandes de "Virgin Tonic" (6h/9h30) tous les  jours sur Virgin Radio.  A 33 ans, Camille est heureux comme un enfant qui réalise son rêve. En effet, depuis l'année dernière, il a pris les rênes du Morning de Virgin Radio. Avec ses acolytes Clément l'incruste et Laure, il concocte chaque jour pour les auditeurs, 3h30 de bonne humeur, de fous rires, de commentaires sur l'actu et de jeux… Ancrée dans la vie des gens, "Virgin Tonic" leur ressemble. Inscrite dans une volonté de proximité et de complicité, tout est fait pour que les auditeurs se sentent ici chez eux !

En attendant aussi de retrouver Camille Combal sur D8 dans Touche pas à mon poste, il sera à Toulouse vendredi avec son World Tour de France. L’occasion pour nous de rencontrer ce mec cool et croquant.

En août dernier, tu as entamé ta deuxième saison à la tête de la matinale de Virgin Radio. Prends-tu toujours le même plaisir ?
Toujours le même, oui. Voire encore plus de plaisir que l'an passé pour cette deuxième saison. Je retrouve des repères, des amis et surtout les auditeurs. On a commencé la saison une semaine avant tout le monde ; pas par altruisme, mais seulement par nécessité. Le besoin de retrouver l'antenne et tout le monde le plus rapidement possible. On s’ennuyait en vacances (rires). Je sais que le succès est fragile, donc on fait les choses entièrement, sans calcul, juste en s'amusant. J'aime savoir que les gens partent au taff avec le sourire. On est juste des distributeurs de rires, rien d'autre.

Entre la radio et la télé, où on retrouve ta chronique dans Touche pas à mon poste sur D8, as-tu le temps pour faire autre chose ?
Non pas du tout ! Je ne peux véritablement rien faire de plus. C'est des journées marathons. Après la radio, vers 11h, je file préparer ma chronique pour Touche pas à mon poste le soir même. Mon seul temps libre, c'est le vendredi après midi car je n'ai pas de chronique le vendredi. Je peux donc recevoir des meubles chez moi et avoir d'autres rendez-vous plus normaux. Et le week-end, je dors. Au final je fais 5h-22h non stop. Mais je ne suis jamais épuisé, car au final, je fais ça pour faire des blagues, ce que j'ai toujours voulu faire depuis mon enfance.

Enfant, devenir animateur était une priorité pour toi ?
Animateur, pas du tout un objectif étant gamin. Si un jour je vois que cela ne m’intéresse plus j'arrêterais d 'animer des émissions. Je ne fais rien par obligation, il faut que cela me plaise et me fasse marrer. Donc je m’arrêterais je pense, ou on m'arrêtera comme Claire Chazal. Mon but était de faire rire, et je crois que j'y arrive. J'étais toujours le gamin qui faisait marrer tout le monde dans les repas, les mariages, et j'aime par dessus tout voir le rire des gens.

Tu as eu plusieurs projets et émissions avant d’arriver sur D8 et Virgin Radio. Y a-t-il des choix que tu regrettes ?
Je n'aime pas ne pas assumer un programme. Ça m'est déjà arrivé. Croyant que le programme pouvait être sympa, j'y suis allé mais sans y trouver mon compte. Je ne le referais jamais. Je ne veux faire que des choses qui me plaisent, sinon je ne continue pas. Là, Virgin Tonic, je pourrais l'animer pendant 15 ans. Et Touche pas à mon poste, je m'amuse toujours autant après quatre années d'émission.

Revenons sur Virgin Tonic que tu animes le matin sur Virgin Radio. Tu es entouré d'une belle équipe. Quelques mots sur eux et sur votre relation ?
J'ai rencontré Clément l'incruste à la télé. Il est venu me voir un jour et m'a proposé de s’incruster sur des vidéos. Je lui ai dis, « vas-y mon pote fonce, on le mettra dans la chronique ». C'est le mec le plus drôle que je connaisse. Quand on m'a proposé Virgin Tonic, j'ai dis oui si Clément m'accompagnait à l'antenne. Ils m'ont dis oui, alors que j'en avais pas encore parlé avec Clément. Quant à Laure, c'est une amie d'avant. C'est la fille qui possède la vie la plus classique que je connaisse. Là par exemple, je peux te dire qu'elle ira à Carrefour cet après midi pour faire ses courses. Elle est hyper réglée. C'est une matinale où on ne se prend jamais la tête. Au regard de l'horaire, il y a des jours où l'un ou l'autre n'est pas au top, mais les autres le mettent au niveau rapidement. C'est une véritable équipe.

Une bonne ambiance très proche de celle de Touche pas à mon poste ?
Oui, même si je suis très peu en contact avec eux au quotidien. Bertrand et moi préparons nos chroniques de côté. On ne voit pas nos camarades avant de débarquer sur le plateau. La plupart du temps, c'est à ce moment là que je leur dis bonjour. Mais je suis très content de les voir au quotidien même si c'est assez bref. Par contre, en dehors, j'en vois quelques uns et ce sont des personnes entières et que j'aime particulièrement.

Comment se passe la création de tes chroniques télés ?
J'ai une équipe autour de moi avec qui je regarde la télé. Je note ce que je veux pour ma chronique puis dans l'après midi on peaufine le sujet jusqu'au dernier moment. A 19h, la chronique est montée et je peux écrire le texte, qui n'est prêt qu'au dernier moment. Parfois, quand je tourne des sketchs avec Cyril, les après midi, ils préparent sans moi un premier montage. Tout se fait dans la vitesse et toujours la bonne humeur. Cyril ne découvre le résultat que sur le plateau en direct.

D'ailleurs en parlant de Cyril Hanouna. Qu'a-t-il apporté à ton travail ?
Je lui dois tout. Avant lui, j'avais un pseudo trajet dans la radio et quelques émissions à la télévision. Je le connaissais d'avant, il me conseillait, et puis un jour il m'a dit de venir avec lui sur D8. Il a changé ma vie. Il m'a tout apporté au final. Ce mec fait confiance aux gens qui travaillent avec lui. Il donne aux gens, on se doit d'être à la hauteur.

Revenons sur ce World Tour de France vendredi à Toulouse. Comment est née l'idée ?
L'an passé, on voulait aller à la rencontre de notre public dans le cadre de la matinale. L'idée n'était pas de battre un record mais plutôt de faire un véritable défi en allant dans le plus de villes possible dans une journée pour la même émission de radio. Le public était plus qu'au rendez-vous, mais on s'est dit qu'on pouvait faire encore plus fort. Essayons de faire quatre nouvelles villes en France. C'est surtout l'idée de rencontrer le public et de partager un moment avec tous. On a choisit les villes lors d'un tirage au sort à l'antenne en fonction des aéroports et surtout des horaires des vols et le temps des trajets. Et, nous voilà donc à Toulouse !

On aura droit à des surprises si j'ai bien compris. En plus c'est ton anniversaire ?
Oui je pense qu'il y aura des surprises. Mais le fait que ce soit mon anniversaire est un hasard total. L'idée n'étant pas de célébrer Camille. Le but est de m'amuser. Ce qui n'empêche pas de faire une grande fête à Montpellier le soir.

A Toulouse, il y aura des invités et des activités. Peux-tu m'en dire un peu plus ?
On aura les Trois Mousquetaires qui viendront interpréter en direct leur dernier hit. Pour chaque ville, on a voulu une signature Virgin Radio mais surtout des gens du coin. A Toulouse, on compte avoir une jeune fille qui prend des gens en voiture via BlaBla Car et qui leur chante des chansons. Elle fait des milliers de vues sur le net, et elle est de la région. Puis, jour de Coupe du Monde de Rugby oblige, on aura rendez-vous avec un terrain de rugby où on va bien s'y amuser.

On sent chez toi ce besoin d'être en public.
Oui tout à fait, j'ai besoin de ce contact. J'aime faire des sketchs dans la rue et m'amuser avec les gens. Faire une émission dans la rue uniquement serait génial. On y réfléchit avec Cyril d'ailleurs. C'est un truc que j'adorerais faire. Il y a rien de mieux que de voir les gens. C'est toujours un plaisir de faire un selfie, de discuter, de les découvrir et ça fait de belles rencontres souvent !

Tu as commencé avec Michel Drucker à la radio sur Europe 1. Peu de gens sont au courant. Ma question, légitime, est de savoir si il est vraiment aussi gentil que ça Michel ?
Beaucoup plus gentil en off qu'à l'antenne même. C'est une des belles rencontres de ma vie. Il m'envoie souvent des messages pour prendre des nouvelles et me supporter dans ma carrière. Et puis, c'est un grand hypocondriaque Michel. Il connaît les plus grands spécialistes de Paris. Donc quand je suis malade, en une heure j'ai rendez-vous grâce à Michel.

Avec Cyril, vous êtes très proches dans la vie comme à l’antenne.  Pourrais-tu me dire du mal de Cyril Hanouna ?
Du mal de Cyril ? Je vais te dire un truc, mon pote. Il répond jamais quand on l'appelle. Ou sinon, il te dit : « je te rappelle dans quelques minutes ». Mais il y a une année fiscale qui s'écoule entre temps.

Enfin, que penserait le petit Camille de ce qu'est devenu le grand Camille ?
Pas grand chose. Qu'il arrête de mettre des costumes qui le boudine. Qu'il reste lui même. Il voulait s'amuser petit, qu'il continue de kiffer ce qu'il fait !

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