Toulouse défiera Toulon en finale du Top 14 ce samedi au Stade de France. Hormis la suprématie nationale, de nombreux duels auront lieu dans la rencontre.
Avec des individualités fortes, le combat se cristallisera autour de plusieurs zones de combat : la défense, la mêlée, les buteurs et la touche. En finale, Toulouse et Toulon devront montrer le plus fort potentiel collectif mais des duels dans le match seront omniprésents pendant ces 80 minutes historiques.
Servat – Bruno : C'est le face à face entre deux talonneurs avec une expérience des matchs à enjeu. Le toulousain (34 ans) vivra ici son dernier match avant de devenir l'entraineur des avants de Toulouse. Il aura en face Sébastien Bruno (37 ans), champion d'Angleterre et du Challenge Européen. Expérience de la mêlée, puissants dans les impacts, adroits dans les lancés en touche, les deux joueurs devraient se livrer une bataille pour installer leur pack dans la rencontre
Maestri – Botha : Entre le jeune toulousain et le springbok, huit ans les séparent. Et pourtant, Maestri monte en puissance toute la saison sortant des performances magistrales. Mais il faudra compter sur Bakkies Botha pour empêcher les libérations de balle et montrer ses talents de découpeur. Le duel va être terrible.
Dusautoir – Armitage : Le meilleur joueur de la planète en 2011 aura sur sa route la machine anglaise. Steffon Armitage a réussi en une saison à faire oublier George Smith à Toulon. Fort sur ses appuis, très bas dans les positions, contestant chaque ballon, gratteur hors pair, l'anglais est un véritable phénomène cette année dans le Top 14. Le toulousain a lui pris de l'expérience depuis la dernière coupe du Monde signant sa plus belle saison depuis la finale gagnée en 2011 face à Montpellier. L'arbitre de la rencontre devra surveiller ces deux là.
Beauxis – Wilkinson : L'autre duel franco-anglais opposera les deux gâchettes du Championnat. Lionel Beauxis a aidé cette saison le Stade Toulousain à remporter plusieurs rencontres déterminantes. Malheureusement, le tarbais a eu du mal à concrétiser les temps forts toulousains en demi-finale face à Castres. Toulouse peut compter sur McAlister pour suppléer l'international français en cas de coup dur. En face, une référence : Johnny Wilkinson le bourreau des français en 2003 et 2007. L'ouvreur anglais est certes passé à côté du match de barrage face au Racing mais il a réussi un 100% au pied face à Clermont en demi-finale. En cas de coup dur, Toulon pourra compter sur Matt Giteau.
Fritz – Bastaraud : La bataille du milieu aurait bien lieu entre deux joueurs souvent en désamour avec l'Equipe de France. Deux joueurs au fort potentiel qui s'imposent au centre. Deux monstres impressionnants capables du meilleur comme du pire. Avantage à Fritz qui semble avoir une plus grande palette dans son jeu. Mais Bastaraud est plus mobile que le toulousain.
Clerc – Palisson : Finalistes de la dernière Coupe du Monde avec le XV de France, chacun sur une aile, Vincent Clerc et Alexis Palisson se retrouvent face à face ce samedi au Stade de France. Croqueurs d'essais, les deux internationaux peuvent allumer une étincelle à n'importe quel moment de la rencontre. Le toulousain se montre plus rassurant en défense alors que le Toulonnais possède la fougue de son âge.
Photo : Wilkinson, l'arme absolue du RC Toulon