Deux
chefs-d’oeuvre du cinéma muet accompagnés en direct par les musiciens
d’Untel et ABSENT.Frissons garantis. Immanquable.
Vampyr, CT Dreyer,1932 musique UNTEL (electro post-rock)
Le Film
Un jeune homme, David Gray, arrive un soir à l’auberge de Courtempierre, un
village isolé. La nuit, un vieillard pénètre dans sa chambre pour implorer
son aide et disparaît aussi mystérieusement qu’il est entré en laissant un
livre qui relate les méfaits des vampires et le moyen d’y remédier… Le
lendemain, guidé par des ombres étranges, David Gray se rend dans la demeure
du vieil homme qui meurt sous ses yeux, laissant seule sa fille étrangement
malade.
La création musicale
Depuis plus de 5 ans le groupe Untel s’associe fréquemment aux arts vidéo,
cherchant en cela une incarnation visuelle à sa musique. Le film de Dreyer,
par son atmosphère onirique et angoissé, s’est révélé être le support idéal
: le doute s’installe progressivement devant les images qui se suivent, se
chevauchent sans but scénaristique, laissant un large espace à la création
musicale.
L’Homme à la caméra, D Vertov,1929 musique ABSENT (electronica)
Le film
La petite ville d’Odessa s’éveille. Un jour comme les autres s’annonce. «
L’homme à la caméra » sillonne la ville, son appareil à l’épaule en
saisissant le rythme des quartiers et, à travers lui, celui des vies qu’il
croise. Sans paroles ni sous-titre, sans acteur ni décors,, le film est
d’une grande richesse formelle et le montage y joue un rôle central.
La création musicale
La réinterprétation d’Absent s’inscrit dans un univers electro-ambiant,
basculant vers une esthétique post-rock voire noisy. Instituant ainsi un
large panel de sentiments sonores, oppressant ou contemplatif, la groupe
suit avec justesse la musicalité du montage.