Le 8 février à 17h30 au Théatre du
Pavé en partenariat avec ombres blanches

C’est à une confidence amoureuse que nous invite ici Bruno Chevillon,
dévoilant l’intimité secrète, rare, entre un musicien et un poète, la
rencontre passionnée entre la rusticité, la pulsation vibrante de la
contrebasse et la douceur acidulée de la langue italienne transfigurée par
le génie littéraire.
Chuchotant mezzo voce la poésie si infiniment précieuse du cinéaste écrivain
Pier Paolo Pasolini, révélant la musique pure du texte, et, au-delà, la
tendresse, l’ironie, la violence d’un art écartelé entre la quête de forme
idéale et le fantasme de l’engagement, le bassiste construit dans les
interstices, les silences, sans jamais rien combler – joue avec le vide,
l’inachevé, ne fixe rien du sens qui toujours échappe, et avec beaucoup de
pudeur et de retenue impose son univers comme un prolongement de la chair
des mots.

Le concert sera précédé d’une lecture des textes de Pier Paolo Pasolini
par le comédien francis Azema

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Pavé