Ce samedi 12 octobre, les Hocklines seront à domicile face à Aubagne, champion de France N1, dans un match déjà décisif pour la suite de la saison Elite.
Serait-ce déjà l'heure de sonner l'alarme à Toulouse ? Après seulement deux journées de championnat Elite, les Hocklines semblent déjà au pied du mur. On a pu dire qu'ils avaient fait bonne figure lors de la reprise face à un bulldozer de la ligue, Rethel. Mais le score (défaite 11-1) reflétait pourtant le ressenti de certains joueurs après-coup. « Nous n'avons pas appliqué notre système et notre jeu comme nous l'avions fait lors des matchs de préparation » déclarait ainsi Patrick Monnier. Une semaine plus tard, contre Villeneuve-la-Garenne, autre rutilante cylindrée, le constat empire. « Nous menions 2-1 avant que Villeneuve ne revienne au score » explique John Ostré. « A partir de ce moment là, l'équipe à tout baissé, les bras et la tête… » Ouvrant ainsi un boulevard à l'adversaire qui n'a plus eu alors qu'à récolter les points (10-3). On objectera certes que perdre contre de tels opposants est presque inévitable dans une ligue Elite de plus en plus radicale envers les nouveaux venus.
Mais la source du problème chez les Hocklines ne semble pas relever d'un combat entre pot de fer et pot de terre. Le problème n'est ni dans le talent ni dans la condition physique de cette équipe qui doit se rappeler qu'elle a gagné sa place en Elite en disputant une série de playoff avec une niaque pour l'heure oubliée dans les vestiaires.
Dans un championnat où chaque match est une finale en soi, les Hocklines n'ont d'autres solutions que de ranimer cette flamme qui les a porté la saison dernière. Le temps presse, dans deux semaines, Toulouse recevra à domicile un de ses éternels rivaux, Aubagne. Et malgré deux défaites là-aussi, l'autre promu de la saison semble déjà posséder un ascendant sur les Hocklines : ses victoires précédentes, à Toulouse même. Des deux côtés, l'enjeu est le même : le vainqueur aura le plus de chance de sécuriser sa place en Elite. « Si on perd ce match, autant dire que la saison sera quasi finie » annonce John Ostré. Non, ce n'est peut-être pas encore l'heure de sonner l'alarme. D'abord, faut-il songer à sonner la révolte.