TBHC – Rémi Peronnard : « Être maître de notre avenir »

Nouvelle recru du TBHC, Rémi Peronnard (ex-Niçois) revient avec nous sur le début de saison des Bélougas, ses ambitions de joueurs mais aussi sur la rencontre primordiale contre Cergy Pontoise samedi sur la Patinoire de Blagnac.

Agé de 25 ans, Rémi Peronnard n'est pas un simple rookie dans le Hockey. Au contraire. Après deux saisons passées à Nice, en D1, le néo-Bélougas a toujours évolué en sénior depuis son plus jeune âge. Après ses premiers pas à Grenoble sous les coups de patins de son oncle, Rémi voyage souvent, Nantes, Nice  ou encore Rennes, avant de déposer ses bagages à Blagnac. Il se considère donc comme un ancien. L'expérience est dans la tête. A deux jours du match contre Cergy Pontoise, le capitaine adjoint "débrief" avec nous ce début de saison tonitruant des Bélougas. Entretien.

Deux victoires en trois matchs, le début de saison roule pour le TBHC. Comment est l'état d'esprit?
L'état d'esprit est excellent. On a deux victoires en jouant Brest, et principalement des victoires à l'extérieur. C'est un excellent début de saison pour nous. Notre bon état d'esprit nous permet de construire des victoires et puis c'est surtout le plaisir d'être sur la glace ensemble. On n'est pas non plus pro. On doit bosser la journée avant de nous retrouver tous ensemble le soir à l'entrainement. Personnellement, et c'est le cas de toute l'équipe, je me donne à 100% pour le club.

L'an dernier, tu jouais à Nice. Pourquoi être venu à Toulouse?
En fin de saison dernière, j'étais en fin de contrat avec Nice et j'ai eu quelques touches avec d'autres club. Puis Benoit ( cf. Pourtanel) est le seul qui m'a appelé et m'a dit «  je veux que tu viennes, ça se passera comme ça et comme ça ». Son discours et le challenge du club étaient très intéressants. La signature s'est faite rapidement. Et puis, l'environnement du Sud-Ouest et de Toulouse. Quand je signe dans un club c'est pour longtemps, et j'ai besoin de me sentir bien avec ma femme.

Comment s'est fait ton intégration dans le club ?
J'ai été bien intégré par les toulousains et surtout les blagnacais. Et, puis la cohésion de l'équipe est au top.

En même temps tu n'es pas l'unique recru des Bélougas…
En effet. Dans le Hockey, et notamment en D1, beaucoup d'équipes changent de joueurs à l'inter-saison puisqu'il y a une grosse affluence d'étranger dans le championnat. Donc, nous sommes amenés à bouger.

Revenons sur le début de saison. Malgré la défaite face à Brest, tout se déroule parfaitement pour le club en vue du maintient ?
Brest est un prétendant à la montée et au titre. Le niveau était très haut pour nous, mais on a su montrer de l'envie malgré la défaite. Puis Valence et Courbevoie sont deux équipes qu'on doit laisser derrière nous pour espérer se maintenir.

Grâce à un super collectif notamment…
Oui, ce sont surtout des victoires d'équipes. Et, à l'extérieur en plus. A Valence, on était bien en place, on a construit les occasions de but et concrétisé quand il fallait. Dans ces deux victoires, à l'image de la bonne ambiance dans l'équipe, tout le monde participe. Et, entre nous on s'encourage.

Après Courbevoie et Valence, il y a d'autres équipes à laisser absolument derrière pour se maintenir au plus vite ?
Il y a bien sûr Cergy et Nice. Puis d'autres. Mais l'essentiel n'est pas là. Il est important de prendre un max de points contre des équipes, même de haut de tableau. Prendre toujours les deux points contre les principaux prétendants. Et, ne pas perdre à domicile. Voilà l'idée simple et précise. Pour l'instant, on est dans une spirale positive. Si on enchaîne plusieurs défaites, ce ne sera plus la même ambiance. Il faut prendre le plus de points rapidement pour être maître de son avenir.

Avec le maintient en poche, il serait alors possible d'espérer voir les Bélougas en play-off ?
Une fois que t'es maintenu, toutes les équipes ont une chance de jouer les play-offs. Derrière les grosses écuries, toutes les équipes se tiennent à dix points. Tout le monde peut descendre et tout le monde peut jouer les phases finales. A part Brest, Montpellier ou encore Bordeaux. Sinon, le championnat est très ouvert c'est toute la beauté de la D1.

Pour un promu, c'est quand même plus compliqué ?
Pas forcément. On nous donne aucune chance, c'est sûr que cela paraît compliqué. Mais le début de saison montre le contraire. Les équipes qui descendent à Toulouse veulent la victoire et uniquement ça, pas question pour eux d'arriver en prolongation. Que ce soit Brest ou Cergy.

D'ailleurs, samedi c'est Cergy Pontoise. Dernière du championnat, l'équipe de la région parisienne a du mal, et a peut être l'occasion de se refaire ce week-end.
Ils veulent la victoire, c'est clair. Cergy joue en D1 depuis pas mal de temps et possède une équipe solide avec des recrues étrangères de très grande qualité. Ils sont fort sur le papier mais ce début de saison ne tourne pas à leur avantage. Et, nous devons en profiter.

C'est dû à quoi leur si mauvais début de saison?
Ils ont eu quelques soucis de licences avec leurs étrangers qui n'ont pas pu jouer les premières rencontres. Leur cohésion n'est donc pas encore établie. Cela se met en place petit à petit et donc ce n'est pas facile pour eux de jouer. A nous d'en profiter.

Deuxième match à domicile, pour les supporteurs il est important de gagner après la défaite contre Brest.
On a besoin du public blagnacais derrière nous. Après la pilule contre Brest, on n'a plus le droit de lâcher des points. Malgré la défaite, on a su montrer de belles choses, on a continué de mordre la glace. Le public était nombreux et on espère qu'ils vont continuer de pousser. C'est important pour nous. J'aimerais que les équipes qui se déplacent à Blagnac puissent se dire : P ****, on va se faire, en plus des Bélougas, 1 000 personnes dans les tribunes.

@Crédit photo : Véronick Légis

 

Les billets de la rencontre  TBHC – Cergy Pontoise sont en vente en ligne sur www.tbhc.fr

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