vendredi , 25 juillet 2025

TBHC : Interview de Benoit Pourtanel

L'entraîneur des Bélougas revient sur la période sans victoire du TBHC, le maintient et la défaite en prolongation contre Montpellier ce weekend.

Le TBHC connait une période difficile avec deux mois sans victoire. Pourtant, la promesse d'un début de saison sur les chapeaux de roue pour le promu laissait présager d'un maintient rapide et sans accroc. A deux mois de la fin du championnat, les Bélougas ne le sont pas encore. Mathématiquement, les hommes de Benoit Pourtanel n'ont besoin que d'une victoire. Peut être contre Avignon dès samedi. L'entraîneur des blagnaco-toulousains revient avec nous sur cette période difficile, sur le futur et avant toute chose sur la défaite contre Montpellier samedi après les prolongations. La promesse d'un retour en forme des Bélougas ?

Samedi, les Bélougas se sont inclinés à Montpellier après prolongation. Quel est ton sentiment sur cette défaite ?
Il y a eu de bonnes choses. Cela a fait du bien car c'était assez intense sur la fin. On a inscris trois buts dans les 10 premières minutes. On a pris le match par le bon bout, on est rentré en jouant bien et en pressant bien Montpellier. Je sentais qu'on était tous concerné mais le retour aux points est assez difficile. Pour autant, il y a eu une bonne prestation de Rozenthal auteur de deux buts et deux passes décisives.

Comment expliques-tu ce retour au score après avoir mené 3-0 ?
On rentre dans le nerf de la guerre qui est l'argent. Ils sont plus pros, ils ont plus de talent. Ils ont un état d'esprit qui permet de revenir dans une rencontre et ils possèdent deux ou trois joueurs importants. Cela n'explique pas tout mais en partie.

C'est une différence importante ?

Nous, on essaye premièrement de faire avec les moyens du bord, deuxièmement, je donne la priorité au groupe. On possède quelques purs produits toulousains. Eux, ils possèdent une équipe pro sans joueurs formés au club. Je ne sais pas alors si ils aiment leur maillot ou le chèque en fin de mois. Ici des joueurs comme Thomas Picavet ou encore Sébastien Savajol sont formés au club. J'espère que pour nous, c'est le maillot qui prime.

Vous n'arrivez plus à gagner depuis quelques mois. Comment expliques-tu cette baisse de régime ?
On n'a pas été bon pendant deux mois. On n'était plus concentré. Une chose est sure, il n'y avait plus le même sacrifice sur la glace comme en dehors. En clair, on vivait trop bien. Je pense aussi que les joueurs comme moi l'entraîneur, pensaient que la D1 n'était pas si dure que ça. Mais l'effet de surprise s'est estompée. Dorénavant on est pris au sérieux. Puis, il y a tout simplement nous : il n'y avait plus l'envie de prouver.

Pourtant avec la bonne dynamique de début de saison, les Bélougas pourraient être sauvés.

Si on avait toujours la dynamique de départ, on n'en serait pas là. Le maintient n'est pas fait. Il manque deux points et donc une victoire pour être mathématiquement sauvé. Après, toujours mathématiquement, les plays-off sont à porté. Mais prenons les objectifs les uns après les autres. Si on gagne contre Avignon, le maintient est assuré.

Le maintient, c'est assuré une stabilité de l'équipe au plus haut niveau, non ?

L'objectif premier est de se pérenniser pour pouvoir construire sur des bases solides. Comme on a su le faire en deuxième division. Cela permet de mieux construire autour des partenaires, des bénévoles, des supporteurs  et du groupe. On a énormément d'énergie pour continuer en division 1, c'est clair. Je suis pleinement satisfait de l'engouement autour de nous. Mais en première division, il y a plus de boulot. On est quand même le seul club en salle de la région à jouer devant 1 300 personnes chaque weekend.

Les supporteurs suivent aussi à l'extérieur ?

Là, à Montpellier, les supporteurs étaient nombreux. Mais c'est pas toujours le cas, parfois c'est deux ou trois personnes. C'est rien et énorme à la fois. Ils prennent leur weekend pour nous accompagner à l'extérieur. Ils sont là, on trouve ça génial. Et, on en a besoin.

Donc, le TBHC doit se pérenniser pour viser plus haut l'an prochain ?
Il ne faut pas brûler les étapes. Il faudra nous développer mais d'abord priorité aux joueurs vis à vis du club. A moyen terme, c'est se développer administrativement et humainement parlant extra-glace. Là, on a une secrétaire débordée, un président débordé sans oublier les autres bénévoles. Tu sais, monter en D1 en seulement quatre mois c'est du boulot et ça dure 7 ou 8 mois sans répit. On a 1300 personnes à chaque match, et on est responsable tout comme l'est la Mairie de Blagnac vis à vis des supporteurs. Mine de rien, c'est un boulot immense.

Pour finir, parlons de l'échéance à très court terme : la réception d'Avignon. C'est le match qu'il ne faut pas perdre ?
Avignon est dernier du championnat, à nous de les y laisser. Comme toute équipe qui veut se maintenir, faut qu'on se donne les moyens de nos objectifs. Et, ne pas passer à côté comme contre Deuil-Garges. On est certes très bien placé mais nous comme les autres équipes  soit on sombre complètement, soit on se bat pour survivre. Il faut rester sur la lancée de Montpellier avec cette détermination qui nous anime depuis trois matchs. Après soit on file en play-off, soit c'est les vacances, soit on lutte pour le maintient soit c'est l'enfer. Car mathématiquement, on peut encore descendre.

TBHC – Avignon, samedi 26 Février à 18h à la patinoire de Blagnac
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