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Premier festival de rue de Midi-Pyrénées et rendez-vous majeur des arts de la rue en France, le 28e festival de rue de Ramonville (31) a lieu ces samedi 12 et dimanche 13 septembre. Vendredi 11, une soirée-préambule est proposée dans le parc de Labège-Village.
Organisé par l’association Arto et la Ville de Ramonville, le festival de rue est un événement culturel phare de la rentrée dans la région toulousaine : un moment de découverte artistique et de convivialité que partagent quelque 25 000 spectateurs avec près de 300 artistes. Impertinent, poétique et fédérateur, le festival de rue de Ramonville tente d’installer entre artistes et publics une relation généreuse et populaire basée sur les fondamentaux des arts de la rue : des spectacles de qualité en accès libre pour tous et en pleine rue.
Cette 28e édition alterne spectacles mémorables et créations récentes, depuis la comédie musicale du chanteur et artiste de rue Didier Super (« Et si Didier Super était la réincarnation du Christ ? »), jusqu’aux« Contre-visites guidées par Jérôme Poulain » de la compagnie Joseph K., en passant par le « Voyage en bordure du bord du bout du monde », épopée cosmique par Les 3 points de suspension, la compagnie Délices Dada avec son nouveau spectacle « La géographie des bords », la compagnie Spectralex du comédien Arnaud Aymard avec « Canoan contre le roi Vomiir », un péplum en solo, et « Olaph Nichte », une conférence sur la global physic. On croisera aussi les Toulousains de Carnage Productions avec « Ma vie de grenier » et « Les Tapas » ; le Grand Colossal théâtre dans « Batman contre Robespierre », drame social absurde ; Monkey Style et sa baudruche burlesque « Babylloon » ; la musique électro-bidouillée du duo allemand Les Trucs ou l’accordéoniste guinguetto-punk Laurent Peuzé, entre autres.
Et des jeunes talents
Au cœur de la programmation, les festivaliers pourront aussi découvrir des artistes émergents, regroupés sous la dénomination « compagnies découvertes », tels les performeurs de la compagnie Awac, le funambule Pierre Déaux, le spectacle de vidéo-marionnettes de Rosebonbon, le clown pour adultes accompagnés de la compagnie toulousaine Le Ressort ou la danse de la compagnie parisienne Annette Leday-Keli. Toujours du côté des jeunes talents, on pourra s’inviter aux quatre spectacles du Lido, la célèbre école de cirque de Toulouse, ou croiser au hasard du festival les futurs comédiens de la classe Labo du conservatoire de Toulouse, en compagnie du comédien et metteur en rue Christophe Lafargue, dit Garniouze.
En tout une bonne quarantaine de collectifs artistiques, dont 30 compagnies de rue proprement dites. Côté organisation, ce sont plus de 200 personnes mobilisées, dont 130 bénévoles et 30 « hébergeurs » d’artistes. Plus de 100 représentations, presque toutes gratuites. Les spectacles proposés sont presque tous gratuits. Une participation est demandée pour deux spectacles : ceux de Didier Super (6 €) et de la Cie Alixem (5 €).
Le festival en chiffres
– 42 équipes artistiques, dont 30 compagnies de rue proprement dites
– près de 300 artistes
– 44 spectacles + 2 ateliers d’initiation (langue des signes et décoration urbaine)
– plus de 100 représentations
– 100 heures de spectacles en tout
– plus de 200 organisateurs
– 25 000 spectateurs attendus