Le Festival Pause Guitare 2015 prend ses quartiers à Albi du 6 au 12 juillet prochain. Toulouse Blog vous offre des places pour la soirée du 11 juillet avec Asaf Avidan, Etienne Daho, Shaka Ponk et Bjorn Berge.
Du 6 au 12 juillet prochain, le festival Pause Guitare 2015 reprend place à Albi pour une belle édition. Dans plusieurs salles, pendant une semaine, de nombreux artistes se sont donnés rendez-vous. Toulouse Blog vous offre donc des places pour la soirée du 11 juillet sur la Scène Pratgraussals avec Asaf Avidan, Etienne Daho, Shaka Ponk et Bjorn Berge.
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Asaf Avidan
Il est comme ça des voix qui laissent des traces sur nos mémoires si profondes qu’on en retient jusqu’aux moments et aux circonstances qui président à leur découverte. La voix, presque surnaturelle et terriblement humaine, d’Asaf Avidan entre dans cette catégorie. Sur la lancée de Different Pulses, son triomphal premier album solo de 2013, le chanteur a enchaîné concerts et tournées à travers le monde. Il s’est également consacré à l’écriture de nouvelles compositions dont Over My Head est la première à voir le jour. Déployée sur un tempo de slow à l’ancienne et gratifiée d’un chœur dans le plus pur style doo wop, cette ballade convoque toute la passion musicale d’Asaf pour les textures sonores non édulcorées, seules capables selon lui d’habiller une émotion aussi intense et sincère que celle ayant inspiré ce titre. Car pour se rendre mémorable, une chanson doit avant tout restituer un moment inoubliable, comme cette nuit où il a mis ses « vieux démons en veilleuse et décidé de choisir la vie ». De cette nuit est née une relation amoureuse encore d’actualité, et cette chanson qui est déjà un classique et constitue le préliminaire à un prochain album prévu début 2015 où il sera beaucoup question des difficultés à se sentir en sécurité dans une relation.
Bjorn Berge
Aucun doute à ce sujet, Bjørn Berge est un virtuose comme il en existe peu. Tous ceux qui l’ont vu peuvent témoigner de sa maîtrise époustouflante de la guitare à 12 cordes, de la fluidité bouleversante de son jeu de slide. À mi-chemin entre l’orchestre et la locomotive à vapeur lorsqu’il se produit sur scène, guitare en avant, scandant ses couplets de la voix tout en les martelant du pied, Bjørn affiche une énergie inédite de ce côté-ci du Styx. Sinon dans les églises sanctifiées du Vieux Sud et les juke joints des collines du Mississippi.« Je suis le blues, car le blues est l’expression du Moi », déclarait un jour Willie Dixon. C’est dans cette mesure que Bjørn est un bluesman, parce que sa musique reflète sa vision intime de l’existence. Malgré sa virtuosité. Malgré ses origines scandinaves, loin des champs de tabac de Caroline du Nord, des chants de travail d’Alabama. Ce n’est sans doute pas une coïncidence s’il a vu le jour sur la côte occidentale de Norvège en 1968, à une époque où le monde se posait brusquement des questions existentielles, où des individus issus des horizons les plus divers prenaient brusquement conscience de l’universalité de l’expérience humaine.
Etienne Daho
L‘homme, discret, partage sa vie entre Londres et Paris.?L’artiste, lui, flamboie depuis près de trente cinq ans, nous offrant au fil de ses treize albums studios des chansons inoubliables que l’on se plaît à fredonner régulièrement, des mélodies intemporelles, immédiatement reconnaissables, qui au fil du temps ont marqué de leur empreinte l’histoire de la pop française, celle qui sait être délicate, faite de classe naturelle, de douceur et d’une sensibilité inouïe. Qu’il écrive pour lui ou collabore avec d’autres – Jacques Dutronc, Alain Bashung, Vanessa Paradis, Jane Birkin, Marianne Faithfull, Françoise Hardy entre, multiples, autres -, qu’il soit d’humeur joyeusement rythmée ou furieusement émouvante, le survivant qu’il est, à plus d’un titre, aura traversé les décennies sans faire de bruit autre que celui de textes magnifiques, d’une extraordinaire finesse, et de mélodies chic et choc. Phoenix musical, il se recrée à intervalle régulier, explorant les contrées sonores sans jamais trop s’éloigner de sa base pop et n’a eu de cesse de se réinventer au fil du temps et des aléas d’une carrière fort bien remplie. A l’image de son dernier opus, «Chansons de l’innocence retrouvée», Daho a en permanence eu un pied dans la modernité la plus insolente et l’autre dans une douce et glorieuse nostalgie.?Fait d’intime et de fulgurances, de langueurs et de légèreté, son univers fait le grand écart entre les sonorités dansantes et les thèmes empreints de gravité, se promène au pays des rêves de jeunesse et des mythes fondateurs en s’accompagnant de rythmes pop et de riffs rock, revisitant trente cinq années de tubes en quelques trop courtes minutes live à la fois intenses et élégantes.?Rare rescapé de la scène pop des années 80,?aimant autant l’insouciance que les turbulences, l’hédonisme et la légèreté, Etienne Daho n’a jamais paru aussi serein et heureux qu’à l’aube de la soixantaine, état d’esprit idéal pour nous donner rendez-vous à Valmy cet été et nous proposer l’un de ces voyages immobiles?dont il a seul la recette…
Shaka Ponk
Mélangez différentes langues comme l’anglais, l’espagnol et une pointe de français, différents styles musicaux comme le métal, l’électro, le funk et saupoudrez le tout d’une touche de multimédia : voilà le cocktail détonnant de Shaka Ponk. Le groupe s’est fait un nom sur la scène alternative française grâce à sa musique décalée mais surtout grâce aux effets multimédias et l’énergie débordante des musiciens. Véritables bêtes de scène, ils courent et sautent partout au point de se blesser parfois ! Après une pause créatrice, Shaka Ponk revient avec un nouvel album The Black Pixel Ape (Drinking cigarettes to take a break) et surtout, un nouveau live. Efficace dès les premières secondes, chaque nouvelle composition est une explosion sonore et visuelle. Autant dire que sur la scène de Pause Guitare, Shaka Ponk devrait tout casser grâce à un show nocturne détonnant !
Pause Guitare
du 6 au 12 juillet à Albi
Info et réservations : www.pauseguitare.net