Pendant quatre jours, dès ce vendredi soir, le Metronum de Toulouse fête son premier anniversaire avec son lot de concerts. Au lendemain de l'inauguration officielle par les élus de la Région, les toulousains sont prêts à faire la fête !
C'est officiel le Metronum, scène des musiques actuelles de la ville de Toulouse, a UN AN et pour l'occasion 4 jours de programmation à l'image du lieu : curieux et ambitieux, ouvert d'esprit et muticolore (en terme de couleur musicale).
Vendredi, Eddy Crampes ouvre le bal !
Ce soir, le post rock est en fête. Le Toulousain d’adoption, Eddy Crampes, biberonné au rock bruitiste de Sonic Youth et The Jesus & Mary Chain, admire aussi Gainsbourg et Nino Ferrer. Sous sa voix singulière et son air triste, toutes les étiquettes volent en éclat. Le quatuor Totorro, lui, fait le pont entre post-rock précieux et mélodies emo dans la lignée d’American Football. Chanteur et guitariste de Nada Surf pendant presque 20 ans, Matthew Caws dévoile sa part sensible en solo. Tandis que la chanteuse/bassiste Laetitia Shériff fait sa loi en terme d’audace formelle. Entre chaque plateau et en after, DJ Les Tanukis, messieurs, dames !
Samedi, Who Made Who et I Me Mine
Le trio atypique danois Who Made Who redéfinit constamment les genres en fusionnant de manière aventureuse la pop et l’électro avec un soupçon de punk. Formé en 2003, le groupe ne cesse depuis d’offrir des performances live incroyables, notamment sur les plus grands festivals européens. Corleone, lui, vient de signer un retour fracassant, après 3 ans de silence. Son power rock survolté répondra au turbulent collectif Murkage, véritable institution électro hip-hop issue du vivier créatif de Manchester. Entre temps I Me Mine proposera un voyage du côté des années 60 et Thylacine, jeune loup angevain servira une électro aventureuse.
Dimanche, un spectacle jeune public
« Viens faire le bal », ça sonne un peu comme une invitation à mettre le bazar! Un peu oui, soyons francs, mais les quatre lascars de Bouskidou connaissent leur affaire et animent leur bal avec ce qu’il faut de folie et de rigueur pour que le public finisse sur les rotules avant de devenir cinglé. Ceux qui hésitent à danser (et ils ont bien le droit!) assisteront à un concert déjanté et festif, les danseurs eux pourront s’en donner à cœur joie puisqu’il y en aura pour tout l’monde. Quelques indications si besoin est, les danses s’enchaînent et la musique est en prise directe avec les danseurs, à tel point que l’on se demande qui entraîne l’autre: le public ou les musiciens. Un leitmotiv: un spectacle à dérider un nounours dépressif !
Lundi, Rufus Bellefleur et Zebra en live
ebra sort un album de rock. Et même de rock Français. Ca remonte à loin, depuis la basse avec Billy Ze Kick et les Gamins en Folie (1994) jusqu'aux platines de DJ Zebra (années 2000) … et maintenant le voilà. Salut, c'est Zebra. "Mambopunk" est le son et le nom de son nouvel album, il n'a pas été choisi par hasard. Une marque zébrée, des rythmes nerveux et chaloupés, sévèrement cuivrés. Des textes écrits au fouet, des mots qui sentent le sang chaud. Produit par Marlon B (Brigitte, Nach, Mark Daumail, …), l'album sonne comme un croisement entre les Rita Mitsouko et The Saints.