vendredi , 19 avril 2024

Joseph Arthur ce soir au Bikini


Grosse affluence attendu …
Le parcours de Joseph Arthur est un vaste chaos. Si l’auteur compositeur
américain a perdu en chemin certains de ceux qui à la fin des années
quatre-vingt-dix avaient succombé au charme vénéneux de chansons qui semblaient
vierges de toute influence, son public, français notamment, lui est resté
fidèle. Sans promotion ni publicité, les salles de concert n’ont jamais
désempli. Que l’on visite la discographie pléthorique de Joseph Arthur par la
route principale (six albums en dix ans) ou par l’itinéraire bis que dessinent
ses maxis lâchés en pleine nature au fil des ans, il est recommandé d’attacher
sa ceinture.
Alors que les bacs import se sont encore garnis de quatre nouvelles livraisons
début 2008 (des EPs très recommandables, qui couvrent toute l’étendue
stylistique de notre homme), Fargo brise la malédiction et offre à nouveau à
Joseph Arthur la lumière méritée. Temporary People, son septième album, prolonge
avec une jubilation et une décontraction inédites la récréation rock’n’roll
entamée sur Let’s just be, sa précédente livraison, déjà en compagnie des Lonely
Astronauts.Qu’on n’imagine pas pour autant un disque rétrograde et petit bras,
une ode au T-Shirt sans manches et aux solos de guitare. Avec ce qu’il faut de
morgue et de sensibilité, Temporary People joue sur le velours d’une écriture
généreuse, d’un son ample et d’une voix qui n’a jamais été aussi chaleureuse.
Les filles font les (jolis) chœurs, l’harmonica, l’orgue et les cordes sont
parfois de sortie, les ballades sont moelleuses et les chansons enlevées
balaient toute forme de résistance.

Aller Plus Loin :
Concerts Bikini

 

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