En concert au Bikini le 14 et 15 janvier 2009.
Il est des destins dignes de conte de fées. Celui d’Ayo, révélée en 2006
avec son premier album Joyful, reste assez unique en son genre. Une mère
gitane dont elle récupère le virus du voyage et de la rencontre, et un père
originaire du Nigeria, qui, émigré en Allemagne, lui transmet son amour de
la musique. Partie à Londres à 19 ans pour goûter la vie d’artiste, puis
signée et produite en France quelques années plus tard, la douce Ayo a
depuis conquis le cœur du public par sa voix magnétique et chaude.

Pour son très attendu second opus, la chanteuse est allée « s’enfermer »
dans les mythiques studios de Compass Point aux Bahamas, propriété du
fondateur du label Island, Chris Blackwell. On retrouve sur ce deuxième
disque les qualités qui ont fait le succès d’Ayo : une voix feutrée mais
puissante, un sens inné de l’épure musicale, et une spontanéité obstinée
pour « capturer le moment, attraper l’émotion ». Dans cette logique, et
comme son prédécesseur, Gravity At Last a ainsi été enregistré en cinq
jours. Les influences n’ont pas bougé non plus, des Wailers à Marvin Gaye,
sans oublier Donnie Hattaway, « le premier qui m’a fait pleurer juste en
écoutant sa musique ».

Alors que la vague reggae folk n’en finit plus de déferler, Ayo refuse de
surfer sur le genre et propose un album plus riche, plus orchestré. Au
niveau des textes, si l’amour reste le thème prédominant de l’album, il est
souvent à double sens, la chanteuse excellant toujours dans un registre
intime mais à la portée totalement universelle. Son retour sur scène est
prévu en janvier prochain et le Bikini l’accueillera les 14 et 15 janvier pour
deux
concerts riches en émotions.


Aller Plus Loin :
Video de Ayo sur
Toulouseblog TV

www.lebikini.com