Un autoportrait contaminé par la folie qui a valu en 1999 à Danio Manfredini,
le Prix Ubu du meilleur acteur, la plus haute distinction théâtrale en
Italie.
« Dans le théâtre italien, Danio Manfredini représente une exception
lumineuse. Son théâtre n’est pas seulement théâtre mais la découverte –
presque le "miracle" – d’un des théâtres possibles. »
Oliviero Ponte di Pino (critique, éditeur)

En scène, un homme dans un espace blanc, univers froid et impersonnel qui
rappelle celui des lieux nstitutionnels, couloirs d’hôpitaux, instituts
psychiatriques… C’est un homme divisé : une part mmobile, passive,
traverse l’existence dans un état d’attente, à la merci du monde, de ses
vénements, sans pleurer et sans rire. C’est un mannequin. L’autre partie est
un homme épouvanté, parcouru par les empreintes charnelles des personnes qui
ont compté dans sa vie, traversé par les images, les éclats du passé. Dans
un dialogue ininterrompu, il retourne ses pensées intérieures, ses
inquiétudes, assumant les postures et les voix d’hommes, miroirs déformés de
lui-même. Entre une
pensée et l’autre, un souvenir et l’autre, derrière la solitude et
l’immobilité de façade, bouillonne un autre complexe qui continue à se
mouvoir, du désir à la résignation. Un homme invisible, jeté sous ses
sunlight. Visible et sous les yeux de tous. Une boule de billard en folie.
Théâtre Garonne – Toulouse

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