Avec un cinéma décomplexé, Julien Leclercq revient sur la prise d'otage d'Alger en 1994 avec "L'assault" porté par Vincent Elbaz; en salle depuis mercredi.
Pour son second long métrage, Julien Leclercq (Chrysalis) revient sur un épisode de l'histoire contemporaine et la prise d'otages à Alger d'un airbus d'Air France en 1994 avec son film l'Assault. Mêlant le point de vue politique, du GIGN et des terroristes, Julien Leclercq a souhaité rester le plus fidèle possible à la réalité. Sans pour autant offrir une vision manichéenne de cet événement. Avec Vincent Elbaz en tête d'affiche, L'Assault est d'un réaliste saisissent. La reconstitution comme les enjeux politiques en passant par les entrainement des forces spéciales d'intervention donnent au long métrage des allures de documentaire. Efficace et réaliste. La preuve que le cinéma français commence à interroger, plus ou moins brillamment, son histoire contemporaine. Un pan cinématographique parfois méprisé en France. Or, depuis le succès de la série Carlos ou encore d'Indigène et Mesrine, les producteurs se sentent moins timoré. Et cela devrait continuer dans les mois qui viennent avec notamment le nouveau projet de Mathieu Kassovitz, " L'ordre et la morale".
Synopsis : Samedi 24 décembre 1994. Quatre terroristes du GIA prennent en otage à Alger l'Airbus A-300 d'Air France reliant la capitale algérienne à Paris et les 227 personnes présentes à bord. Personne ne connaît leurs intentions : ils sont armés et apparaissent extrêmement déterminés. Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades d'armes et exigent le décollage immédiat de l'avion. Mais ce n'est finalement qu'après de longues négociations diplomatiques tendues entres les gouvernements français et algériens et l'exécution de 3 passagers que l'avion quitte l'aéroport d'Alger.
Nous sommes le lundi 26 décembre, il est 3h33 du matin, quand l'Airbus d'Air France atterrit à Marseille-Marignane. Trois personnages, Thierry, un soldat du GIGN, Carole Jeanton, une technocrate ambitieuse et Yahia Abdallah, un Djihadiste déterminé sont au cœur de l'événement. Leurs logiques vont s'affronter jusqu'au dénouement final.
Devant 21 millions de téléspectateurs, l'assaut du GIGN va mettre un terme à cette prise d'otage sans précédent dans l'histoire du terrorisme… mais annonciatrice des terribles évènements du 11 septembre 2001.
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