Du mardi 27 janvier au samedi 7 fevrier à la cave poésie (le mardi à
21h30, du mercredi au samedi à 19h30 – Relâche dimanche et lundi)
.

Au cours de l’hiver 1918-1919, Nijinski rédige en quelques semaines les
quatre cahiers qui doivent constituer « le livre » qu’il veut voir publier
de son vivant, en beaucoup de milliers d’exemplaires » et qui sera une «
source d’enseignement pour l’humanité ».
« Un grand livre sur le sentiment », c’est sans doute le titre qu’il aurait
choisi s’il avait pu le publier.À travers l’auto-analyse parlée, où
fantasmes, souvenirs et associations libres se déploient dans l’écriture, le
texte, conforme mot à mot aux Cahiers de Nijinski, témoigne de ce que
l’homme et l’artiste ont voulu laisser à l’humanité : une recherche de
l’amour humain et spirituel.Ce texte bouleversant nous révèle l’univers
intime du danseur et du chorégraphe révolutionn aire de L’Après-midi d’un
faune et du Sacre du printemps.
L’histoire d’un homme…
Entre l’artiste admiré pour son Art et l’homme, méprisé, voire exclu pour ce
qu’il était, c’est avant tout l’histoire d’un individu qui s’est insurgé
contre toutes les formes de paraître, et qui n’a jamais adhéré ni été
accepté par cette société « mondanisée » qui l’entourait.
«Je ne sais pas faire de belles phrases»… «Je veux exprimer La vérité.» Il
le fait dans ses cahiers au point de compromettre son image. Ce qui explique
que son journal ait été censuré si longtemps. Cette image idéalisée du
danseur parfait et sublime se déchire pour parler de l’homme, de ses
défauts, de ses paradoxes, de ses faiblesses, de ses contradictions, de ses
amours, de ses haines et de ses peurs. Écriture du désastre, il rédigera ses
cahiers en 6 semaines, jours et nuits, jusqu’à devoir renoncer à la danse à
29 ans. C’est à ce moment-là que la folie se déclare…
Vaslav Nijinski est un danseur et chorégraphe né à Kiev en Biélorussie en
1889, et qui devint, entre 1910 et 1920, une des premières vedettes «
mondiales », participant, par exemple, à la création de ballets de
Stravinsky à Paris, qui secouèrent l’univers culturel européen. À 30 ans, en
quelques mois, Vaslav Nijinski fut emportC3 par la maladie mentale, et passa
presque entièrement les 30 dernières années de sa vie en institutions
psychiatriques, jusqu’à sa mort, à Londres, en 1950.

Nouvelle création de Alain Piallat, avec Reynald Rivart présenté en
parallèle et en lien avec le Festival C’est de la danse contemporaine du
CDC.

Places à gagner pour la séance du Mardi 27 janvier par téléphone au 05 61
23 62 00 (code : Toulouseblog.fr) pour les premiers à appeler, pour les
suivants 1 place achetée = 1 place offerte
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