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Pierre de Maere, la nouvelle révélation venue de Belgique, poursuit son ascension. Les hostilités sont lancées en 2022 avec la sortie de son premier EP “Regrets”. Porté par une couverture médiatique et populaire fulgurante, le succès de son single d’or « Un jour je marierai un ange », des scènes remarquées en France et en Belgique, Pierre de Maere ne cesse de nous surprendre et de relever les défis. Un an seulement après un premier concert parisien complet à la Cigale en mai 2022, un second au Trianon en novembre 2022, l’artiste s’offre à présent la salle mythique l’Olympia pour un concert exceptionnel le 12 mai 2023. L’occasion de découvrir son premier album « Regarde-moi » qui paraîtra le 27 janvier.
Il construit déjà sa vie comme une œuvre, artiste sublimé par l’art, profondément libre, irradié par l’instinct, insolemment lucide malgré une vingtaine à peine sonnante. A califourchon entre la musique, la mode, la photo. Le style Pierre de Maere (prononcer mare) est à l’image des audaces vestimentaires du jeune belge : flamboyant, irisé, mutant. Il cultive son jardin et dessine son monde intérieur, ose sans filet les télescopages stylistiques tout en prenant soin de ne jamais s’éloigner du champ des possibles offert par la culture pop. Une gueule à l’innocente beauté, androgyne et perçante.
Grand, silhouette longiligne, coupe au bol, gestuelle expressive. Dandy moderne, esthète à l’extravagance chic, incarnation du « twink » camouflé derrière des parures luxueuses. Déjà on devine une identité qui peut sans cesse se modeler et se renouveler au gré des désirs. Pierre de Maere a passé la première moitié de son existence à Bruxelles, avant que ses parents ne décident de déménager dans une ferme à Walhain, petite commune du centre de la Belgique. De l’ennui, beaucoup, le forçant à stimuler sa créativité. Des oreilles ivres de morceaux mainstream, des premières compositions à l’âge de douze ans. Ni cours de chant ni solfège, seulement quelques cours de batterie. Autodidacte, il absorbe connaissances et informations avec une rapidité anormale, saute d’une passion à l’autre dans un élan d’engagement total. L’adolescence est marquée par une frénésie photographique en lien avec la mode. Il passe aussi rapidement par les Beaux-Arts à Anvers, enseignement qu’il juge trop conceptuel. Lui est convaincu que son destin doit se conjuguer avec envergure et audace. Lorsqu’il replace il y a un et demi la musique au centre de ses intérêts, cet éduqué enfant du désordre ne fait pourtant pas de plans sur la comète. Pierre de Maere appartient à cette génération qui ne s’encombre pas des références ou des classifications. C’est un garçon qui lit l’intégrale de Picsou au coin du feu, Pink Floyd en fond sonore. Fasciné aussi par Willy Wonka de Charlie et la Chocolaterie et Lady Gaga. Comprendre par là qu’il aime les personnalités singulières. Il compose au piano et à l’ordinateur comme on imagine un cocktail en tentant des combinaisons, précisant les dosages, affinant les associations. L’écriture sème, elle, des balises, joue sur les multiples lectures, défie les codes. Charme fou et mouvant des morceaux, un peu comme si Stromae faisait des câlins à Yelle, Rufus Wainwright et à la pop des eighties.