La cornemuse : un instrument aux multiples facettes
Mise en lumière la dualité fascinante de la cornemuse. D’un côté, elle est décrite comme un instrument puissant, vibrant et capable de bouleverser son auditoire. Son impact physique est indéniable, évoquant des images de batailles et de traditions ancestrales.
De l’autre côté, cette puissance est nuancée par la perception ancrée de la cornemuse dans la culture celtique, notamment bretonne et écossaise. Il est vrai que l’instrument possède une forte identité dans ces régions, mais il est important de rappeler sa présence bien plus large à travers le monde.
C’est là qu’interviennent des artistes comme Erwan Keravec et le quatuor Sonneurs. En explorant de nouveaux registres musicaux et en collaborant avec des compositeurs, ils s’efforcent de libérer la cornemuse de ses carcans folkloriques et d’en révéler un potentiel insoupçonné.
Leur démarche s’inscrit dans une volonté de décloisonnement et d’ouverture. Ils invitent la cornemuse dans l’univers de l’électroacoustique, du minimalisme et de l’expérimentation, lui permettant de dialoguer avec des genres et des esthétiques variés.
En ce faisant, ils transforment la cornemuse en un « objet agissant sur le monde ». Elle devient un vecteur de nouvelles imaginaires, capable de bousculer les perceptions et de questionner l’héritage culturel de cet instrument millénaire.
L’initiative d’Erwan Keravec et du quatuor Sonneurs est porteuse d’un message fort : la cornemuse n’est pas figée dans le passé. Elle est un instrument vivant, en perpétuelle évolution, capable de s’adapter et de se réinventer.
Leur travail audacieux permet de redécouvrir la cornemuse sous un nouveau jour, et de la replacer au cœur de la création musicale contemporaine. Ils nous invitent à dépasser les clichés et à explorer les possibilités infinies de cet instrument fascinant.
(Re)Commencer, Pierre-Yves Macé
Chaconne Express, Pierre-Yves Macé
Latitudes, Jessica Ekomane
To Air One, Bernard Cavanna
SPAS, Samuel Sighicelli
RUN, Wolfgang Mitterer
Music In Similar Motion, Philip Glass
Borne à l’infini, Pierre-Yves Macé