Tout chez eux est à la fois absolument improbable et parfaitement irrésistible : le kitsch des costumes empruntés au meilleur des sixties, les personnages au-delà de la caricature, les chorégraphies un brin désuètes, et un mariage inédit entre les mots de Molière et quelques standards de la chanson française. C’est improbable, mais ça fonctionne : Les Mauvais Élèves tordent le texte classique sans en trahir l’intention, communiquent un plaisir joyeux du jeu et de la scène, aidés par la complicité artistique de Shirley et Dino. Ces extraits choisis mettant en scène des amoureux tirés de L’avare, des Femmes savantes ou de Dom Juan, donnent vie, grâce à ce quatuor de comédiens imparable déjà vu à Odyssud pour une relecture de Marivaux, à un théâtre accessible, léger et joyeux.