Avec Marc Lacourt, la danse est un jeu d’enfant, une blague, un numéro dansé et parlé. Avec une perruque blonde comme seul costume, le danseur passe d’un personnage à l’autre, tour à tour monstre, fantôme, prince ou princesse. Ce danseur de la compagnie d’Ambra Senatore et formé à l’école d’Essen en Allemagne dirigée à l’époque par Pina Bausch, construit sa petite danse théâtralisée comme on bricole un spectacle, lorsqu’on est enfant. Le titre,Tiondeposicom est le mot « décomposition » découpé et recomposé à l’envi. Il danse, parle, s’agite, nous apostrophe, nous inclut. Il nous fait croire à une histoire qui s’invente sous nos yeux, complètement foutraque. On aime la fougue et l’inventivité vivifiante