« Il a d’abord été un jeune homme insouciant et rieur sous le soleil d’Oran, puis
un jeune chanteur qui a fait déferler le raï sur le monde occidental. » Khaled
Hadj Brahim, qui connaît le succès dans son pays dès l’adolescence, travaille
dur cependant pour devenir une star et porter haut les couleurs de la culture
algérienne. En introduisant des guitares électriques, un synthétiseur et une
boîte à rythmes, il modernise radicalement le raï et connaît la célébrité en
Algérie. En 1986, à l’âge de 26 ans, il part en tournée à travers l’Hexagone,
puis en Europe. Alors que la situation politique en Algérie se dégrade et que
celui qui chante l’amour et les femmes est dans le collimateur des intégristes,
il est obligé de s’installer en France. C’est à ce moment-là qu’il prend son
envol international, alors que son premier disque « Khaled » se vend à plus d’un
million et demi d’exemplaires en 1992, et qu’il remporte en 1994 le César de la
meilleure Musique de Film. En 1995, c’est une Victoire de la Musique qu’il
compte à son palmarès, et il co-organise une grande soirée au Zénith de Paris
pour la paix et la libre expression en Algérie. A l’automne 1996, la chanson
Aïcha, co-écrite avec Jean-Jacques Goldman, est sur toutes les lèvres et Khaled
triomphe sur scène deux ans plus tard avec Rachid Taha et Faudel. En 2004, il
revient avec un nouvel album entièrement en arabe, dans lequel un Khaled festif
côtoie un Khaled 100% roots entre Raï, musique des cabarets oranais dont il est
le meilleur ambassadeur et Chaâbi, ce folklore algérois aux propos plus graves,
auquel il rend hommage. A l’automne 2007, c’est un best of que Khaled nous
offrait, grâce auquel nous avons pu revivre ses plus grands hits, du pop «Didi»
au chaleureux « Abdelkader » de 1,2,3 Soleils à Bercy.
A l’occasion de Rio Loco, Khaled viendra présenter son tout nouvel album sorti au mois de mars 2009..

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