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Avant In Bikini Dura Electro, Antoine Fantuz, programmateur de la salle de Ramonville, près de Toulouse, fait le point sur cette soirée, la situation actuelle, et les échéances à venir. Rencontre.
Samedi soir, pour la première fois, le Bikini proposera un livestream sur Facebook pour sa grande soirée annuelle consacrée à l’Electro. En compagnie d’association toulousaine, 9 dj set seront proposés dans 9 lieux insolites du Bikini à découvrir en direct. L’occasion de patienter avant le retour du public.
En attendant cette soirée, Antoine Fantuz fait le point sur cet événement mais aussi se projette sur l’avenir et espère rouvrir pour le premier trimestre 2021 avec le concept Le Petit Bikini et des concerts assis ou debout. Mais le retour du public avant tout. Même si d’autres initiatives sont dans les cartons. Découvrez son interview !
Comment est née l’idée de cet événement ?
En cette période très difficile pour la musique en général, on avait envie de reprendre la parole avant la fin de l’année, avec un projet accès autour des musiques électroniques/club, un secteur qui fait vraiment parti de l’identité du Bikini et qui souffre particulièrement de la situation actuelle.
Même si on était pas forcément très « chaud » au départ pour organiser des stream au Bikini, car on avait toujours espoir de réouvrir les portes dans un futur plus ou moins proche, il nous a semblé nécessaire de prendre la parole avant la fin de l’année, de faire plaisir à notre public qui est sevré de soirées/concerts et de leur donner rendez-vous en 2021 avec des perspectives plus réjouissantes.
Une belle fête « virtuelle » de fin d’année
Comment s’organisent la soirée et les artistes dans le Bikini ?
On a choisi 9 associations qui font vivre les musiques électroniques au Bikini tout au long de l’année, chaque asso propose un dj de son écurie pour les représenter. Ce concept existe déjà sous forme d’une soirée annuelle « In Bikini Dura Electro » , on l’a juste transposé sous un format « livestream » .
Mais on ne voulait pas faire la stream classique que l’on a pu beaucoup voir ces derniers mois, avec le dj sur scène et la salle vide. On a donc proposé aux djs de faire un set chacun de 20 minutes dans un espace « original » du Bikini, que le public ne connaît pas forcément (le toit, les loges, les cuisines, …). C’est une manière sympa de faire découvrir l’envers du décor à notre public.
Pour cet événement, le tissu associatif toulousain répond présent. C’était important de faire quelque chose avec eux dans cette période difficile ?
Oui c’était vraiment important de les associer à ce projet, car le Bikini c’est aussi eux qui le font vivre toute l’année, c’est grâce à eux que l’on a de superbes soirées, avec de belles programmations. Et eux aussi subissent la situation de plein fouet et rencontrent de grosses difficultés, donc c’était vraiment important de mettre en valeur leur travail, leur implication et de les associer à cette belle fête « virtuelle » de fin d’année.
La situation est délicate pour le monde du spectacle. Dans quel état est l’équipe au Bikini ?
On est dans les starting block, prêt à repartir dès qu’on le pourra, dans la forme que l’on aura le droit de proposer à notre public. Dans tous les cas on est motivé et impatient de retrouver notre public, qui nous manque énormément.
Concerts « assis », Le Petit Bikini…La salle se prépare
Quelles sont les prochaines échéances pour le Bikini ? Quand espérez-vous refaire vivre des concerts en live et en public ?
On croise les doigts pour le premier trimestre 2021. Pouvoir proposer des concerts « assis » et pouvoir ouvrir notre formule bar « Le Petit Bikini », qui est prête et qui n’attend qu’à être inaugurée.
Quelles sont les difficultés actuelles pour monter des événements ?
L’inconnue, tout reste encore très floue, même si on commence à entrevoir des lueurs d’espoir pour 2021.
Le weekend des Curiosités est signataire d’une lettre pour le maintien des festivals en 2021 . Peux-tu m’en dire plus sur le sujet ? Comment vous adaptez-vous à la situation ?
La plupart des festivals français se sont retrouvés autour de cette lettre, pour dire toute la détermination qu’est la nôtre pour que l’édition 2021 de nos différents festivals puissent avoir lieu. Nous espérons trouver des solutions pour que nos festivals puissent se tenir l’année prochaine, quelque soit la forme, il faut qu’ils aient lieu !
D’autres initiatives comme In Bikini Dura Electro de samedi en préparation ?
Oui, des idées on a plein, mais on espère surtout rouvrir nos portes début 2021 et retrouver notre public.
