Le 28 décembre 2008 au
Théâtre national de Toulouse
Accompagnée d’un pianiste et d’un acteur-danseur, la célèbre soprano
britannique déploie ce tour de chant avec l’aplomb d’une meneuse de revue.

Pour leur quatrième collaboration après les Offenbach du Châtelet et La Voix
Humaine à Lyon, Felicity Lott et Laurent Pelly ont choisi de revisiter la
forme du récital, ses poncifs et ses travers lors d’une unique soirée. Avec
ce chic inimitable, la soprano britannique y explore les compositeurs
fétiches de son répertoire : Offenbach, Hahn, Poulenc évidemment mais aussi
Noël Coward ou de fascinantes incursions dans la chanson française avec
Mireille ou Bénabar. Vêtue d’une redingote militaire à brodequins qui
rappelle irrésistiblement sa Grande-Duchesse, Felicity Lott déploie ce tour
de chant avec l’aplomb d’une meneuse de revue.
Elle est accompagnée par Jason Carr au piano, soutien indéfectible,
n’hésitant pas à payer de sa personne pour subir les caprices de la diva et
par l’incontournable Olivier Sferlazza qui endosse successivement le rôle de
figurant, danseur, comédien, accessoiriste… Chaque mélodie devient prétexte
à une petite séquence drôle, émouvante, poignante. Un One woman show qui
montre toutes les facettes d’un art au fil d’ambiances où se déclinent la
vie d’une femme et les jeux de l’amour. On n’est pas près d’oublier cette
hilarante parodie d’une chanteuse anglaise vieillissante qui compte bien se
faire engager par la BBC quand plus aucun opéra ne voudra d’elle, ni ce
langoureux pas de deux où chanteuse et danseur semblent s’échanger leurs
mains en une fascinante chanson de geste…
Pierre-Etienne Nageotte in Diapason

Dame Felicity Lott est l’une des plus grandes figures du monde lyrique.
Universellement connue sous le nom de Flott, elle a commencé le piano à
l’âge de 5 ans, reçu sa première leçon de chant à 12, et débuté en 1975 à l’English
National Opera dans le rôle de Pamina. Depuis lors, elle s’est produite dans
tous les grands Opéras du monde, tour à tour Maréchale, Comtesse, Dona
Elvira ou Carmélite… Elle s’est illustrée aussi bien dans les lieder que
dans la mélodie française et les chants britanniques, et est devenue
illustre en 1996, recevant le titre de Dame – Commandeur de l’Empire
Britannique. Malgré tous les honneurs qui lui sont justement rendus, elle
conserve un inébranlable sens de l’humour.

Théâtre de la cite
1, rue Pierre Baudis – Toulouse
05 34 45 05 05

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