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Ce mercredi, la Liste de Schindler ressort en salle pour son 25e anniversaire dans une version remastérisée et précédée d’un mot de son réalisateur Steven Spielberg.
Il y a 25 ans, un réalisateur maître du blockbuster, pourvoyeur des films de l’enfance, débarque avec un classique du cinéma. Un instantané. Steven Spielberg dévoile à la face du monde un film en noir et blanc, caméra à l’épaule, long de trois heures, sur un moment important de l’histoire.
Le réalisateur d’E.T nous y raconte le sauvetage de 1200 juifs pendant la seconde Guerre Mondiale par l’industriel allemand Oskar Schindler.
La Liste de Schindler est un grand chef d’oeuvre, difficile dans sa construction -son réalisateur doit se battre avec les studios et reconstituer toute une époque- mais important dans son message. Le film est un mélodrame dont on ne sort pas indemne par son réalisme et la puissance de sa mise en scène. Ce qui lui vaudra les Oscars du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur. Un couronnement pour Steven Spielberg, et le basculement d’un réalisateur vers un autre cinéma. La preuve que le magicien d’Amblin peut faire des films sérieux .
A savoir :
- Steven Spielberg fera d’ailleurs de La Liste de Schindler son film de fin d’étude pour valider son diplôme universitaire.
- Steven Spielberg refusera de toucher un salaire pour le film en tant que réalisateur estimant que ce salaire aurait été l' »argent du sang « .
- Martin Scorsese fut attaché au projet pendant un temps avant qu’il retombe dans les mains de Steven Spielberg
- Le film a reçu 7 Oscars
- La même année, Steven Spielberg réalise et sort en salle Jurrasic Park
- En 2004, le film est sélectionné par la Bibliothèque du Congrès Américain en raison de importance historique
- Pendant le tournage, Ben Kingsley ( Itzhak Stern) gardait une photo d’Anne Franck dans sa poche pour avoir la force nécessaire de jouer son rôle.
- Le producteur du Film, Branko Lustig, joue dans le long métrage et est un rescapé d’Auschwitz et le producteur de Shoah en 1985.
La Liste de Schindler fut un séisme émotionnel planétaire à sa sortie, il l’est encore 25 ans après, et le voir au cinéma est une occasion à ne pas rater. A Toulouse, le Cinéma Gaumont Wilson, mais aussi le CGR Blagnac, le diffuseront sur leurs écrans.
