La planète rouge à l’honneur à la Cinémathèque de Toulouse

La Planète rouge, Mars, sera à l’honneur de la Cinémathèque de Toulouse, en collaboration avec le CNES et la Cité de l’Espace, avec la projection de plusieurs films entre janvier et février.

Toujours plus loin. Vers l’infini et au-delà, comme dirait le ranger de l’espace. Après la Lune la saison dernière, la planète rouge s’imposait tout naturellement au voyage dans l’espace et le cinéma que vous proposent en partenariat la Cinémathèque de Toulouse, le CNES et la Cité de l’espace. D’abord, parce que le cinéma nous a nourris de fantasmes martiens de toutes sortes. Ensuite, parce que Mars est aujourd’hui un défi scientifique et humain en mesure de dépasser la fiction. Pourrons-nous vivre en direct le premier pas de l’homme sur Mars ?

Le cinéma, lui, n’a pas attendu, prenant parfois le chemin de l’inattendu. Comme Le Vaisseau du ciel : une curiosité venue du Danemark, tournée pendant la Première Guerre mondiale, où l’on découvrira que la planète du nom du dieu de la guerre abrite une population pacifiste… Comme le singulier Robinson Crusoé sur Mars, une improbable adaptation du roman de Defoe réalisée 40 ans avant Seul sur Mars de Ridley Scott !… Comme enfin, le désormais classique Total Recall de Verhoeven qui brouille les cartes mémoires d’une humanité qui ne sait plus à quelle fiction se rattraper…

Trois films qui nous mèneront loin, de la découverte à la colonisation de Mars, et qui pourtant nous parleront aussi d’un sujet tout proche : l’homme. Un drôle d’extra-terrestre que l’on n’a pas fini de sonder.

La programmation :

> Mercredi 18 janvier à 20 h :Le Vaisseau du ciel de Holger-Madesen (1918)
Accompagné musicalement par Mathieu Bézian, Marie-Élise Martet et David Authié. Suivi d’un échange avec Philippe Laudet.

> Mercredi 22 février à 20h : Robinson Crusoé sur Mars de Byron Haskin (1964)
Suivi d’un échange avec Romain Charles, ingénieur à l’ESA, équipier français de la mission de simulation Mars 500.

> Mardi 29 mars à 20h : Total Recall de Paul Verhoeven (1990)
Suivi d’un échange avec Aurélie Moussi, chef de projet Hayabusa2-Mascot au CNES