Piste d’athlétisme, stade, vestiaires, le décor est celui d’une vie entière vouée à la compétition. Le centre de l’attention s’appelle Julie Linard et se bat avec acharnement, abnégation, passion, pour atteindre son rêve : remporter la finale du 800 mètres aux Jeux olympiques. Après Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ?, pièce qui a remporté deux Molières en 2020, la nouvelle collaboration d’Élodie Menan et Johanna Boyé nous entraîne pied au plancher dans la course semée d’obstacles de cette sprinteuse déterminée et tenace. Les six comédiens endossent les rôles de vingt-trois personnages (athlètes, entraîneurs, journalistes, proches) pour tenter de décortiquer, en autant de points de vue, les raisons de ce marathon semé de solitude, de blessures, de déceptions, d’espoirs et de joies.