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L'avion solaire expérimental Solar Impulse s'est posé mardi soir à Toulouse, sur l'aérodrome Francazal, après 16 heures de vol depuis Madrid.
Il a pris son temps. Et, sans carburant. L'avion solaire expérimental Solar Impulse a relié Madrid à Toulouse en 16 heures en se posant sur le tarmac de l'aérodrome de Francazal mardi vers 21h46. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes pour voir ce bijou de technologie se poser délicatement dans la ville rose.
Solar Impulse n'a pas consommé une goutte de carburant lors de son périple. Propulsé par quatre moteurs électriques à hélices, et alimenté par plus de 11 600 cellules solaires, l'avion solaire de 63 mètres d'envergure vole à 70 km/h de moyenne.
L'avion devait décoller ce mercredi de Toulouse vers sa patrie d'origine la Suisse mais en raison d'un changement de direction des vents, il devra patienter encore un peu. Après ce dernier vol de l'année, un nouveau prototype est en chantier pour réaliser enfin un tour du monde. Rendez-vous donc en 2013.
