Le plateau est nu, hormis deux lourds bancs d’église qui pourront être traînés ou portés. Dans un coin traîne une croix, évocation d’un cimetière. Un pan de mur se détache ; poussière et vagues débris en tombent de temps à autre.
C’est un espace pas décoré, avec du vide entre les choses, qui ne représente rien mais pourra je l’espère donner des sensations de chambre, d’asile de nuit, de place publique, de taverne, de tribunal, d’église, de mont Golgotha. L’art de l’espace, ici, devient art de l’ancrage et du déplacement.