Un grand intellectuel russe a dit un jour, que si tu es déprimé tu ne vas pas te plonger dans Tolstoï ou Dostoïevski, mais tu vas plutôt relire Tchekhov. A l’époque cela m’est apparu très juste, mais je ne pouvais pas expliquer pourquoi.
Le projet IvanOff est né de cette incompréhension. Il me fallait une autre entrée vers Tchekhov, un autre espace de jeu où je pouvais peut-être résoudre quelque chose et faire face, non pas forcément à l’auteur, mais plutôt à ce qu’il suscitait chez moi en me chuchotant à l’oreille les rêves et les fiascos de ses personnages.